Cette quête qu’il entreprend, devenue une véritable enquête, le conduit très loin, non seulement dans son passé et celui de son père mais dans la connaissance de ses besoins profonds, de ses regrets d’artiste contrarié, dans l’histoire de sa famille et celle des pays en guerre au XXe siècle etc.
Ce roman évoque aussi l’ évolution de l’art et tous les problèmes et réflexions philosophiques qui s’y rattachent, la part de folie qui menace les artistes et les collectionneurs comme ce personnage de Ferdinand de Sastres, magnifique dans ses excès, la mainmise des financiers et des mafias de tout acabit qui rabaissent l’art au niveau d’une industrie quelconque, bref c’est un roman foisonnant, qui soulève un tas de questions essentielles et des plus intéressantes sur le sens de la vie et les divers chemins possibles pour s’accomplir et survivre quelque peu à la mort: l’art et l’éternité, par exemple?
Ce roman m’a donné à méditer et à m’interroger sur moi-même et sur ce qui pour moi est essentiel en définitive, au-delà de tout ce qui fait la vie matérielle, familiale et physique.
Je l’ai apprécié pour cet aspect-là, pour tous ces questionnements qu’il soulève dans un style sans faille, limpide, maîtrisé, des plus classiques alors que le récit, plutôt baroque lui, part un peu dans tous les sens.
Je lui reproche sa complexité: je m’y suis sentie perdue, au début et vers la fin.
Je regrette aussi son côté trop cérébral et le manque d’émotion et de sympathie envers les personnages que je n’ai pas trouvés suffisamment attachants pour m’y intéresser vraiment, mis à part l’épisode concernant Ferdinand de Sastres, seul véritable moment qui m’ait véritablement passionnée. Le reste m’a vivement intéressée; c’est un livre intelligemment fait mais ce n’est pas un coup de cœur.
Ce roman évoque aussi l’ évolution de l’art et tous les problèmes et réflexions philosophiques qui s’y rattachent, la part de folie qui menace les artistes et les collectionneurs comme ce personnage de Ferdinand de Sastres, magnifique dans ses excès, la mainmise des financiers et des mafias de tout acabit qui rabaissent l’art au niveau d’une industrie quelconque, bref c’est un roman foisonnant, qui soulève un tas de questions essentielles et des plus intéressantes sur le sens de la vie et les divers chemins possibles pour s’accomplir et survivre quelque peu à la mort: l’art et l’éternité, par exemple?
Ce roman m’a donné à méditer et à m’interroger sur moi-même et sur ce qui pour moi est essentiel en définitive, au-delà de tout ce qui fait la vie matérielle, familiale et physique.
Je l’ai apprécié pour cet aspect-là, pour tous ces questionnements qu’il soulève dans un style sans faille, limpide, maîtrisé, des plus classiques alors que le récit, plutôt baroque lui, part un peu dans tous les sens.
Je lui reproche sa complexité: je m’y suis sentie perdue, au début et vers la fin.
Je regrette aussi son côté trop cérébral et le manque d’émotion et de sympathie envers les personnages que je n’ai pas trouvés suffisamment attachants pour m’y intéresser vraiment, mis à part l’épisode concernant Ferdinand de Sastres, seul véritable moment qui m’ait véritablement passionnée. Le reste m’a vivement intéressée; c’est un livre intelligemment fait mais ce n’est pas un coup de cœur.
"Dans un monde où l'obsolescence est programmée par le commerce, il attachait une attention particulière aux témoignages historiographiques. Les tableaux le fascinaient par leur capacité à s'extraire du temps ordinaire. Il s'agissait d'objets secrétement destinés à lier les générations. Ils contenaient en quelque sorte les vies de ceux qui les avaient possédés tout au long de l'histoire. Lorsque Pascal regardait un tableau, il voyait avant tout une succession."L'ont aimé: Cynthia, Daniel Fattore, Cogito Rebello, Yv, L'ont moins aimé ou pas du tout: Nicolas Gary, Aifelle, Valérie, Clara, (en Lecture Commune mais, désolée, Clara pour le retard!)
Mikaël Hirsch – Les successions, (L’Éditeur, 278 pages, août 2011)
Mikaël Hirsch est né à Paris en 1973. Après des études de lettres et de langues, il rédige un DEA consacré à la littérature américaine. Aujourd'hui libraire, il est l’auteur de nouvelles, de poèmes et de romans.
Je viens juste de t'envoyer un mail en te disant que la fin était belle. Belle et cruelle. Mais il y a trop trop de points que je n'ai pas aimé : l'écriture et un ensemble décousu...
RépondreSupprimerIl est sur ma PAL, il faut que je m'y mette. J'avais beaucoup aimé le précédent et du coup ai peur d'être déçue
RépondreSupprimerJe retrouve bien mon ressenti en lisant ton billet. Comme Clara, c'est la fin que j'ai trouvée nettement meilleure, mais il était un peu tard. Je parle de la narration, parce que pour l'écriture, elle est aussi belle que dans "le réprouvé".
RépondreSupprimerUne proposition déclinée, sans regrets, finalement
RépondreSupprimerMême si ton avis comporte des réserve, je note... Tu as éveillé ma curiosité !!
RépondreSupprimerClara, C'est un de ces livres à citations. Je l'ai truffé de post-it me signalant de très belles phrases ou de bonnes remarques sur l'art contemporain mais côté émotion et identification aux personnages, non je n'ai pas réussi.
RépondreSupprimerStephie, Si tu as aimé le précédent, je pense que tu aimeras celui-ci aussi que j'ai préféré au "Réprouvé".
RépondreSupprimerAifelle,la fin est surprenante et je ne m'y attendais pas. C'est un roman que j'ai plutôt bien aimé en fin de compte car il traite d'un sujet qui m'intéresse et j'en ai aimé l'écriture mais je n'ai pas été émue plus que ça par le sort du personnage principal.
RépondreSupprimerEntre ton avis et celui de Clara, je n'ai pas vraiment envie de tenter la lecture!
RépondreSupprimerkeisha, C'est cependant un roman qui suscite de grands enthousiasmes aussi!
RépondreSupprimerötli, rien ne peut me faire plus plaisir!
RépondreSupprimerchoupynette, Ce n'est cependant pas un livre que je déconseille. Il a énormément de qualités. Simplement,si je l'admire,je ressens un manque aussi qui empêche mon adhésion d'être totale.
RépondreSupprimerUn roman qui qui nous fait nous interroger sur nous même, c'est toujours intéressant. Le thème m'intéresse.
RépondreSupprimerJe le note.
Contrairement à toi, j'ai préféré "Le Réprouvé", sans doute à cause du thème, car l'écriture de l'auteur est toujours aussi bien travaillée !
RépondreSupprimerDimitri, un roman sur l'art, je crois que tu l'aimerais!
RépondreSupprimerCynthia, oui l'écriture est toujours belle.
RépondreSupprimerDommage qu'il soit trop "cérébral" et assez dénué de d'émotion. Les avis sont assez partagés sur ce livre, je ne vais pas me jeter dessus.
RépondreSupprimerJ'avais bien aimé le réprouvé. C'est un auteur que j'ai très envie de suivre, même si je suis d'accord avec toi certains passages sont difficiles à suivre
RépondreSupprimerGéraldine, Un roman ambitieux et plein de promesses mais qui n'a pas totalement réussi à me toucher.
RépondreSupprimerBookine, Je ne refuse pas les livres difficiles, encore faut-il que je puisse ressentir aussi d'autres émotions que de la simple admiration pour l'écriture et les réflexions sur le thème abordé. Oui, je reconnais! ici c'est moi qui fais la difficile!
RépondreSupprimerDes avis vraiment très différents sur ce roman.
RépondreSupprimerje ne me jetterai pas dessus mais la photo de couverture est assez réussie non ?
RépondreSupprimerJ'ai carrément abandonné. Le début, trop confus m'a découragée.
RépondreSupprimerj'ai l'impression que c'était trop pour moi: trop peaufiné, trop compliqué...Il y manquait un peu de folie.
RépondreSupprimerAlex,oui, ce livre est très diversement apprécié.
RépondreSupprimerDominique, La couverture est réussie, le style et l'intrigue aussi. Pour moi c'est du personnage principal auquel je n'ai pas réussi à m'attacher que je me plains surtout.
RépondreSupprimerSylire,le début est en effet très complexe et on s'y perd facilement. Trop de réflexions finissent par tuer la réflexion;
RépondreSupprimerValérie, idem pour moi en fin de compte. Un beau roman mais encore un peu trop appliqué!
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