Edith Wharton est une de mes romancières préférées. La meilleure preuve en est que même ses nouvelles trouvent grâce à mes yeux et pourtant les histoires courtes ne sont pas ce que je recherche spontanément. Dans le recueil: "Une affaire de charme", mon histoire préférée est celle du "Tableau mouvant".
Mrs Grancy est la seconde jeune femme d'un homme très apprécié de son petit groupe d'amis londoniens. L'un de ceux-ci, Claydon, un peintre de renom, fait son portrait qui devient son chef d'œuvre. On le soupçonne alors d' en être amoureux. Bientôt cependant cette épouse modèle meurt brusquement et le groupe se désagrège. Cinq ans plus tard, lors d'une visite à son ami veuf, le narrateur constate avec surprise que le visage de Mrs Grancy a considérablement vieilli.
Mrs Grancy est la seconde jeune femme d'un homme très apprécié de son petit groupe d'amis londoniens. L'un de ceux-ci, Claydon, un peintre de renom, fait son portrait qui devient son chef d'œuvre. On le soupçonne alors d' en être amoureux. Bientôt cependant cette épouse modèle meurt brusquement et le groupe se désagrège. Cinq ans plus tard, lors d'une visite à son ami veuf, le narrateur constate avec surprise que le visage de Mrs Grancy a considérablement vieilli.
(Attention spoiler!) Il comprend soudain pourquoi le peintre ne veut plus revenir dans cette maison, c'est que par amitié il a cédé à la demande de son ami de faire vieillir le portrait de sa femme afin de continuer à la sentir proche de lui et à mieux communiquer avec elle.
Pendant dix ans, M Glancy puise son énergie dans le sentiment mystique de la participation de sa femme défunte à ses entreprises et il vit heureux ainsi jusqu'au jour où le portrait reflète une grande crainte: celle de la mort prochaine de son époux! Ce qui arrive très vite.
Par testament le tableau retourne chez le peintre qui lui redonne sa jeunesse. Il est heureux, elle lui appartient enfin!
Cette nouvelle a été publiée en 1901. Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde date de 1890: Faut-il voir un rapport entre les deux? Une influence certainement!
Le tableau mouvant de Edith Wharton (Flammarion, Une affaire de charme, 23 p) Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Pavans
j'avais adoré Le portrait de Dorian Gray , cela me donne envie de lire celui-ci.
RépondreSupprimerAlinea, Plus vite lu évidemment mais curieux et inspiré aussi!
RépondreSupprimerJe ne connais pas du tout cette auteure!!!!!
RépondreSupprimerChrys, elle vaut la peine d'être lue, je t'assure!
RépondreSupprimerJ'ai lu ce recueil de nouvelles d'Edith Wharton la reine des nouvelles.
RépondreSupprimerJe vais relire celle du tableau mouvant je ne m'en souviens plus ...
Bises et bonne journée !
Il faut que je lise cette nouvelle parce que j'aime le style de l'atueur et j'aime aussi le protrait de dorian Gray ! Je n'ai pas lu ton paragraphe, tu as d'ailleurs bien fait de le mettre en plus clair, on voit moins bien...
RépondreSupprimerDidi, Une nouvelle s'oublie plus facilement qu'un roman. C'est peut-être aussi pour ça que je m'y attache moins.
RépondreSupprimermaggie, Je tiens quand même à tout résumer car j'écris aussi pour compenser les trous de mémoire que j'ai concernant ce genre de récit plutôt court.
RépondreSupprimerJ'ai pas voulu lire le spoiler car je ne connais pas le livre mais c'est vrai que ton introduction m'a tout de suite fait penser au livre de O.Wilde
RépondreSupprimerJe ne la connais pas mais je note son nom. J'aime beaucoup les nouvelles, je prends note de ce livre. J'ai très envie de découvrir cette auteure.
RépondreSupprimerogressedeparis, c'est en effet un récit un peu dans le même esprit mais naturellement on, reconnaît tout de suite la patte de la romancière!
RépondreSupprimerdimitri, Unrecueil très agréable à lire!
RépondreSupprimerje ne connais pas ces nouvelles là mais quand je vois Wharton sur une couverture mes antennes frétillent automatiquement, comme toi je suis un peu inconditionnelle
RépondreSupprimerC'est noté
Dominique0. Quel talent elle avait, même s'il s'est montré tardivement!
RépondreSupprimerJ'ai relu la nouvelle et j'ai pris plaisir à redécouvrir le style de Wharton la reine de la nouvelle !
RépondreSupprimerMerci de me l'avoir remémoré !
Bises