Notre vie tu l'as faite elle est ensevelie
Aurore d'une ville un beau matin de mai
Sur laquelle la terre a refermé son poing
Aurore en moi dix-sept années toujours plus claires
Et la mort entre en moi comme dans un moulin
Notre vie disais-tu si contente de vivre
Et de donner la vie à ce que nous aimions
Mais la mort a rompu l'équilibre du temps
La mort qui vient la mort qui va la mort vécue
La mort visible boit et mange à mes dépens
Morte visible Nusch invisible et plus dure
Que la faim et la soif à mon corps épuisé
Masque de neige sur la terre et sous la terre
Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle
Mon passé se dissout je fais place au silence.
Très joli, ce lien entre strophes et portraits par Picasso...
RépondreSupprimerPauvre Nush, partie si jeune! Je la préfère en 1 et 4!
SupprimerMême commentaire que Anne, belle idée.
RépondreSupprimerMerci, Emmyne!
SupprimerTrès sombre ce poème, mais j'aime beaucoup les deux premiers portraits de Picasso !! Bon dimanche Mango
RépondreSupprimerIls portent bien la marque de Picasso, c'est vrai, mais j'ai une préférence pour le dernier cependant.
SupprimerUn poème parfaitement illustré par ces tableaux de Picasso.
RépondreSupprimerMerci dimitri!
SupprimerTrès joli billet, mots et tableaux.
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