D’un côté
il y a les parents, Stéphane, ingénieur, et Nathalie, enseignante. De l’autre
leurs deux enfants, Fred et Léa, enrichis par la vente de drogues mais vivant
toujours dans la maison familiale où ils imposent leurs lois.
Le récit commence avec la tentative de suicide de la mère très déprimée par la situation et le cri de colère du père, vite repris par les médias. Il essaie de comprendre les erreurs commises pour recommencer sur de meilleures bases avec ses enfants mais si une bonne partie de l’opinion le comprend et le soutient, la presse, elle, et les institutions, tendent à banaliser de tels drames familiaux en commençant par les juger plutôt rares.
A la question d’un journaliste: Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous?, l’auteur a répondu: Jamais la société n’a été autant l’ennemi des parents et des valeurs humanistes.
Le livre est agréable à lire même si j’ai souvent senti de la colère, moi aussi, en constatant le manque d’autorité général autour de ces enfants et la dangereuse bienveillance des institutions qui ne font que s’en laver les mains en réalité du problème de ces enfants dangereusement manipulateurs et des parents abandonnés à leur sort parce que déclarés responsables de trop de laxisme. Constat du fiasco d’une génération trop optimiste, ce livre est aussi un espoir dans un changement de mentalité éducative.
Un père en colère, de Jean-Sébastien Hongre ( éditions Max Milo 222 pages).
L'avis d'Antigone, d'Hélène,
Merci à Babelio et aux éditions Max Milo pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique
Le récit commence avec la tentative de suicide de la mère très déprimée par la situation et le cri de colère du père, vite repris par les médias. Il essaie de comprendre les erreurs commises pour recommencer sur de meilleures bases avec ses enfants mais si une bonne partie de l’opinion le comprend et le soutient, la presse, elle, et les institutions, tendent à banaliser de tels drames familiaux en commençant par les juger plutôt rares.
A la question d’un journaliste: Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous?, l’auteur a répondu: Jamais la société n’a été autant l’ennemi des parents et des valeurs humanistes.
Le livre est agréable à lire même si j’ai souvent senti de la colère, moi aussi, en constatant le manque d’autorité général autour de ces enfants et la dangereuse bienveillance des institutions qui ne font que s’en laver les mains en réalité du problème de ces enfants dangereusement manipulateurs et des parents abandonnés à leur sort parce que déclarés responsables de trop de laxisme. Constat du fiasco d’une génération trop optimiste, ce livre est aussi un espoir dans un changement de mentalité éducative.
Un père en colère, de Jean-Sébastien Hongre ( éditions Max Milo 222 pages).
L'avis d'Antigone, d'Hélène,
Merci à Babelio et aux éditions Max Milo pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique
Je n'ai toujours pas rdéigé mon billet mais j'ai été gênée par moments par le langage ( auquel je ne comprenais rien quand il s'agissait des jeunes qui parlaient)
RépondreSupprimerC'est aussi l'effet que ça m'a fait au début et puis j'ai fini par m'habituer. J'ai également mis un certain temps avant de rédiger ce billet.
SupprimerC'est un témoignage, pas un roman ?
RépondreSupprimerC'est un roman qui témoigne de certains aspects de la société actuelle et qui remet en question l'éducation que l'on peut donner à ses propres enfants mais qui déplore aussi certains comportements des institutions à leur égard, en particulier dans les médias,la justice, chez les psychologues toujours trop vite prêts à trouver des excuses pour les pires déviances.
SupprimerUne histoire vraie ?
RépondreSupprimerMerci Dolto, en tout cas.
Je ne pense pas que ce soit vraiment autobiographique mais l'auteur s'est largement documenté pour écrire ce roman. Ça sent le vécu.
SupprimerJ'ai peur qu'il me dévaste le moral. Y-a-il une pointe d'espoir ou seulement le constat d'un échec social et culturel? (désolée si le comm est en double, il ne passe pas j'ai l'impresion)
RépondreSupprimerC'est assez déprimant en effet et si optimisme il y a vers la fin, c'est dans l'espoir d'un sursaut plus familial qu'institutionnel, hélas!
SupprimerN'ayant pas aimé le précédent roman de l'auteur, j'ai préféré décliné le partenariat.
RépondreSupprimerOn en propose tellement que le choix est parfois difficile et que souvent le plus simple est encore de refuser! !
SupprimerJe viens de refuser le SP, j'ai eu peur d'un quelconque règlement de comptes...
RépondreSupprimerJe l'attaque dans quelques jours ! ;) Le roman est partout sur les blogs ...
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