Ayant choisi au hasard
dans la collection «Aventures et Passions», je ne le regrette vraiment pas, bien que je sois tombée sur le troisième
tome de «La Ronde des Saisons», une trilogie pour le moment mais qui devrait se prolonger
puisqu’il reste une dernière amie à marier.
On le comprend dès le début.
A Londres, en 1843, quatre amies font tapisserie un soir de
grand bal. Dépitées, elles jurent de se marier avant la fin de l’année. Deux
ont déjà réussi quand s’ouvre ce troisième volume.
C’est au tour d’Evangeline
Jenner maintenant, celle qui bégaie, et que personne ne remarque, la timide,
l’orpheline de mère maltraitée par ses oncles et tantes qui veulent récupérer
l’argent de son père, le riche
propriétaire d’une maison de jeux qui se meurt de tuberculose. Pour cela, ils
vont la marier à son cousin qu’elle
méprise.
Pour éviter ce mariage et les
menaces de sa famille, elle s’enfuit chez l’homme le plus redouté de son
entourage, le sulfureux Lord St
Vincent, le pire séducteur
de la région, Sebastian, celui qui a tenté
d’enlever la fiancée de son meilleur
ami, pour combler ses dettes car il est
aux abois. Par désespoir, Evangeline se
jette chez lui, un soir pour lui
proposer de l’épouser en échange de son
héritage puisque son père est mourant
mais à la condition de ne plus
la toucher après le jour des noces. Dans l’urgence, poursuivis par la famille
enragée de voir leur proie s’échapper, ils font route à toute allure
vers l’Ecosse où le mariage sera immédiatement possible. Le trajet est infiniment pénible. Il pleut .
Il fait froid. Ils ont faim.
Voilà l’ouverture du récit . Le reste est plein de
rebondissements, d’émotion, de violence et de tendresse, de sensualité aussi,
ce qui ne gâte rien., bref il ne manque aucun des ingrédients nécessaires au
succès de cette littérature faite de
passions et d’aventures érotico-romantiques.
J’ai eu ce que je recherchais. Je ne suis donc aucunement
déçue. C'était un bon moment passé avec ce livre.
Sebastian, lord Saint-Vincent, observait la jeune femme qui venait de forcer la porte de sa résidence londonienne. Et il lui vint à l'esprit que, peut-être, ce n'était pas la bonne héritière qu'il avait tenté d'enlever la semaine précédente, à Stony Cross Park. Certes, l'enlèvement ne figurait pas jusqu'alors sur la longue liste de ses méfaits; il n'empêche qu'il aurait pu faire preuve de plus d'habileté.
Un diable en hiver, Lisa Kleypas, (Devil in winter, 2006, La Ronde des Saisons - 3)
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Edwige Hennebelle
(J’ai
lu, 2010, 378 pages, Collection,
Aventures et Passions)
Lisa Kleypas, née
en 1964, est un écrivain de
romances à plein temps. Elle se place régulièrement en tête des classements de livres à succès.
Sa vocation s’est confirmée quand sa mère et elle, ayant eu leurs maisons inondées, en 1998, au Texas, et ayant tout perdu, se sont
retrouvées au supermarché sans s’être concertées, pour y acheter un roman d’amour
dont elles sentaient le besoin pour évacuer leur stress.
Je ne suis pas vraiment intéressée, mais c'est vrai que de temps en temps on a besoin de ce genre de sucrerie.
RépondreSupprimerJ'en avais vraiment besoin, comme une nécessité de décrocher avec tout jugement critique pour ne conserver que le pur plaisir de suivre une histoire d'amour basique et pleine de rebondissements.
SupprimerComme Aifelle. C'est vrai que de temps en temps ça fait du bien !
RépondreSupprimerC'est comme pour la gourmandise. Généralement je ne suis pas très pâtisserie mais quand ça me prend, c'est un vrai gros gâteau plein de crème que je choisis.
SupprimerUn romance de temps en temps ne fait jamais de mal !
RépondreSupprimerSurtout que celle-ci n'est vraiment pas mal du tout.
SupprimerChic, chic, tu avoues honnêtement ton penchant pour ces douceurs bien utiles quand on veut se détendre...Si ce n'est pas écrit avec les pieds, pourquoi pas?
RépondreSupprimerLe froid m'ayant clouée au lit, c'est tout à fait ce qu'il me fallait: pas trop d'efforts à faire, il n'y avait qu'à se laisser aller. La haute réflexion n'est pas pour moi en ce moment! :)
SupprimerJe les ai en livres numériques mais je ne sais pas si je les lirai. Comme toi, ce sera quand le besoin se fera sentir :-)
RépondreSupprimerDe temps en temps ça fait beaucoup de bien une petite romance... C'est comme de déguster quelques morceaux de très bons chocolat quand on en a besoin :0)
RépondreSupprimerJe ne lis pas beaucoup de romance mais celle-ci m'a l'air bien.
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