Tout ce qui doit surgir naît indomptablement.
Louange à l'herbe, aux champs, au béton humilié
Et à tous ceux qui plantent ce que l'on voit à peine.
Louange à l'âge des cavernes.
Louange à l'artisan.
Je ne connais pas d'art profane.
Tout est sacré.
Henry Bauchau, (22 janvier 1913 - 21 septembre 2012)
(Collection "Le souffle de l'esprit, Actes sud, nov. 2011, 56 pages)
Je le trouve pratiquement plus accessible dans sa poésie que dans sa prose. Bon dimanche.
RépondreSupprimerDes poèmes plus simples, plus modestes, plus limpides que ses romans? Sans doute. Peut-être. J'aimerais commencer son journal maintenant: "Les années difficiles" (1992-1983) par exemple.
SupprimerMagnifique. Tout simplement magnifique.
RépondreSupprimerTout est sacré, même le quotidien et qu'avons-nous d'autre que le moment présent?
SupprimerMerci Mango.
RépondreSupprimerBon dimanche, Alba!
Supprimerje n'aime pas Bauchau en romancier ou essayiste, il m'ennuie mais là je suis sensible au poète !
RépondreSupprimerIl est parfois difficile à suivre. Certains romans sont plus complexes que d'autres. J'ai eu du mal avec "Antigone", par exemple, moins avec "Le boulevard périphérique".
Supprimerun bien joli poème, merci mango - il me faut encore découvrir l'écrivain dont je connais pourtant le nom depuis toujours :-/
RépondreSupprimer" je ne connais pas d'art profane " , belle formule qui m'interpelle.
RépondreSupprimerBon dimanche Mango