Il est le regard vierge, il est la bouche rose;
On ne sait avec quel ange invisible il cause.
N’avoir pas fait de mal, ô mystère profond!
Tout ce que les meilleurs font sur terre, ou défont,
Ne vaut pas le sourire ignorant et suprême
De l’enfant qui regarde et s’étonne et nous aime.
Vous êtes de la joie errante parmi nous,
Enfants! riez, jouez, croissez. Vos fronts sont doux,
Et la faiblesse y met sa tremblante couronne;
L’épanouissement d’avril vous environne;
Sans vous le jour est morne et le matin se tait.
Victor Hugo (1802-1885) Le pape. 1878. Scène première. Sommeil.
Au bord du ruisseau de William Bouguereau (1825-1905)
On ne sait avec quel ange invisible il cause.
N’avoir pas fait de mal, ô mystère profond!
Tout ce que les meilleurs font sur terre, ou défont,
Ne vaut pas le sourire ignorant et suprême
De l’enfant qui regarde et s’étonne et nous aime.
Vous êtes de la joie errante parmi nous,
Enfants! riez, jouez, croissez. Vos fronts sont doux,
Et la faiblesse y met sa tremblante couronne;
L’épanouissement d’avril vous environne;
Sans vous le jour est morne et le matin se tait.
Victor Hugo (1802-1885) Le pape. 1878. Scène première. Sommeil.
Au bord du ruisseau de William Bouguereau (1825-1905)
Victor Hugo, c'est toujours un bonheur de le lire.
RépondreSupprimerCe tableau de William Bouguereau est un excellent choix.
Très joli tableau que je ne connaissais pas.
RépondreSupprimertrès joli poème mango, et belle illustration également
RépondreSupprimer