Vous aviez mon cœur,
Moi, j’avais le vôtre;
Un cœur pour un cœur,
Bonheur pour bonheur!
Le vôtre est rendu,
Je n’en ai plus d’autre;
Le vôtre est rendu,
Le mien est perdu!
Qu'en avez-vous fait,
Mon maître suprême?
Qu’en avez-vous fait,
De ce doux bienfait?
Comme un pauvre enfant
Quitté par sa mère,
Comme un pauvre enfant
Que rien ne défend,
Vous me laissez là
Dans ma vie amère,
Vous me laissez là,
Et Dieu voit cela!
Savez-vous qu’un jour
L’homme est seul au monde,
Savez-vous qu’un jour
Il revoit l’Amour?
Vous viendrez rêvant
Sonner à ma porte,
Ami comme avant,
Vous viendrez rêvant,
Et l’on vous dira:
"Personne!...elle est morte",
On vous le dira,
Mais, qui vous plaindra?
J'ai lu ce poème en pensant au livre de Marcelle Sauvageot "laissez-moi". Il aurait pu être écrit par elle. C'est très beau.
RépondreSupprimerOh, c'est magnifique. Triste, mais magnifique !
RépondreSupprimerkiss
RépondreSupprimerOui, c'est très beau ; et ça fait réfléchir ...
RépondreSupprimerBon dimanche, Mango
Y.
Waouu, c'est un cri !
RépondreSupprimer( il me fait songer, ce poème, à certains d'Anna Akhmatova que je n'ai pas osé publier )
Les poèmes de cette poétesse sont si beaux. C'est toujours aussi agréable de lire de la poésie par ici, on en lit si peu sur la blogosphère.
RépondreSupprimerOffrir son coeur, quelle grâce suprême!
RépondreSupprimerQuelle beau texte... Comme Aifelle j'ai pensé à "laissez moi" dont je n'ai même pas lu l'intégralité... Mais on y reconnait la même perte douloureuse dans l'amour...
RépondreSupprimerMarceline a dans ce poème certains accnts de Marie Noël... Merci, bon dimanche, Mango
RépondreSupprimerUn très beau poème. Il est magnifique ce texte. Un texte fort.
RépondreSupprimerIl sera trop tard et je serai morte ! quel pied de nez quand même !
RépondreSupprimerJ'adore cette poétesse, c'est super de contribuer à la faire connaître davantage.
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