Pourquoi ce titre intrigant? Qui prononce cette phrase moins rassurante qu'il n'y paraît et à qui est-elle adressée?
Il s’agit d’une mère et de sa fille de 15 ans qui n’arrivent plus à communiquer que par post-it plaqués sur le frigo. Elles sont trop occupées pour se voir et ratent régulièrement les rencontres qu’elles se sont fixées jusqu’au jour où le cancer de la mère oblige l’adolescente à se préoccuper un peu moins de ses problèmes de cœur, de ses notes et de son argent de poche et à se rapprocher davantage de sa mère sans s’enfuir chez son père divorcé à la moindre incompréhension. De son côté, la mère trop absorbée par son métier d’obstétricienne ne désire qu’une chose, rassurer sa fille et faire face seule à son problème de santé. Quand elles se rapprocheront, ce sera trop tard.
Ce livre n'était pas sur ma liste mais il était attendrissant sur son étagère et en le feuilletant, la présentation aérée des pages m’a semblé idéale pour une lecture rapide et facile.
Sur ce point, je ne me suis pas trompée: il m’a fallu à peine une heure pour le lire.
J’ai beaucoup aimé le début, quand les post-it se succèdent à toute allure, un par page. On découvre deux vies très agitées, coincées entre des intérêts et des horaires divergents. Je m’y suis reconnue en partie dans ces moments d’agitation familiale quand on ne fait plus que se croiser dans la maison mais j’attendais le changement avec impatience jusqu’à ce que je comprenne qu’il n’y en aurait pas et que cette valse des petits messages continueraient jusqu’au bout.
A partir de là l’agacement l’a emporté sur l’émotion qui commençait à poindre. Claire m’a semblé de plus en plus égoïste, la mère de plus en plus inconsciente!
Nul doute que j’aurais beaucoup aimé le côté pathétique de l’histoire à 15 ans. J’aurais sans doute versé quelques larmes pour mon plus grand plaisir mais quelques décennies et quelques deuils après, ce récit me laisse sinon indifférente du moins perplexe et légèrement agacée. Continuer à communiquer par post-it aussi systématiquement jusqu'à la fin m'a paru artificiel. A vrai dire, je n’ai pas réussi à y croire jusqu’au bout à cette histoire. Déception et regrets!
Noukette exprime très bien ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman et elle donne de très nombreux liens.
FéeBourbonnaise, Allie, Véro, Lucie,Cess, Lancellau, Luna, Cajou, Gwenaëlle, Ori, Azilys, Isa Radicale...
Ne t’inquiète pas pour moi de Alice Kuipers (Albin Michel, 2008, 242 pages) Traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec. Titre original: Life on the Refrigerator Door
Alice Kuipers est née à Londres en 1979 et vit aujourd'hui à Saskatoon au Canada.
MA LAL te remercie !
RépondreSupprimerJe pensais que tu l'avais lu!
SupprimerContrairement à toi, ce fut un torrent de larmes de mon côté ... Mais ce n'était aps grave, j'étais dans mon bain. ;)
RépondreSupprimer:))) Tu aimes les situations dangereuses, dis donc! Tu aurais pu te noyer...mais au moins tu as gardé ton âme d'enfant!
SupprimerJe n'ai pas lu ce titre mais en lisant plusieurs articles élogieux, il a progressivement pris place sur ma LAL.
RépondreSupprimerEn effet il y a nettement plus de billets positifs que de mitigés ou de déçus. J'aurais préféré l'aimer aussi!
Supprimeron nous l'avait déjà fait ce coup là avec des emails, là on réduit encore la part de l'écriture !!! faut pas exagérer !!!
RépondreSupprimer"Mini,mini, mini...Tout est mini dans notre vie!" Grands sentiments et mini communication, ça peut marcher tu crois?
SupprimerAlors je vais éviter, me connaissant je pleurerais tout au long de ma lecture et bon, ce n'est pas ce dont j'ai envie en ce moment !
RépondreSupprimerTrès émouvante et très agaçante situation en même temps.
SupprimerA lire ton billet, je crois que cela ne va pas me plaire.
RépondreSupprimerNoukette et moi sommes très minoritaires. 9 lecteurs sur 10 disent avoir beaucoup aimé ce récit. Alors je ne sais pas ce que tu pourrais ressentir à ton tour.
SupprimerJe me souviens des nombreux billets sur ce roman, mais il ne m'a jamais tentée.
RépondreSupprimerDe toute façon, pour moi, c'est lu aussi vite qu'une nouvelle et tu sais combien j'apprécie peu ce genre généralement!
SupprimerL'avis de Noukette m'avait donné une idée précise (et pas forcément positive) de ce titre. Tu confirmes !
RépondreSupprimerj'aurais pu écrire exactement la même chose que Noukette concernant mes impressions.
SupprimerJ'aime quand même beaucoup ce titre ;)
RépondreSupprimerQuand on me dit ça, je m'inquiète immédiatement!
SupprimerJe ris ;)
SupprimerLe titre me parle, mais l'histoire un peu moins.
RépondreSupprimerLe traitement de l'histoire par les seuls post-it fait toute l'originalité de ce roman.
SupprimerN'est ce pas cela la vraie solitude? utiliser des post-it et ne pas pouvoir s'épancher librement! La vie moderne nous réserve bien des surprises!
RépondreSupprimerChacun est enfermé dans sa bulle, seul. La maladie ne fait ici qu'accentuer cette solitude! Vivre ainsi, c'est mortel!
SupprimerBonjour MAngo!
RépondreSupprimerJe suis de retour dans le cercle des BD du mercredi, tu peux m'inscrire pour demain! Merci. Commment trouves-tu la nouvelle interface de Blogger? Moi je suis récalcitrant!
Contente de te retrouver! Je ne m'habitue pas à cette interface malgré plusieurs essais. Je suis encore à l'ancienne pour le moment. Elle me convient très bien dans sa simplicité mais il va bien falloir changer!
SupprimerOhhhhh comme je suis d'accord avec toi ! Bon, tu le sais, chez moi l'agacement l'a aussi très largement emporté sur l'émotion, c'est quand même dommage, c'était une chouette idée à la base !
RépondreSupprimerPas pour moi ce livre, un sujet que je fuis et si en plus le traitement semble trop peu adulte, je passe sans regret.
RépondreSupprimerJe pense que la sensibilité de chacun permet de voir le livre différemment... j'ai surtout souvenir de mes larmes en fait...
RépondreSupprimerJe vois que nous avons à peu près le même avis
RépondreSupprimerJe l'ai lu, vite. Je l'ai oublié, vite.
RépondreSupprimerJ'ai adoré ce roman. Mes élèves aussi.
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