Tes yeux bleus, à travers leurs paupières mi-closes,
Recèlent la lueur des vagues trahisons.
Le souffle violent et fourbe de ces roses
M'enivre comme un vin où dorment les poisons…
Vers l'heure où follement dansent les lucioles,
L'heure où brille à nos yeux le désir du moment,
Tu me redis en vain les flatteuses paroles…
Je te hais et je t'aime abominablement.
Renée Vivien.(Londres 1877, Paris 1909)
(Études et préludes, 1901)
Le dernier vers, éternelle contradiction ..
RépondreSupprimerAifelle,la haine et l'amour ou l'inverse, toujours!
RépondreSupprimermerci de ta fidélité à ton rituel du poème je t'embrasse fort
RépondreSupprimerquand je serai rue Vivien à paris je saurai qui elle était grâce à toi bon dimanche
Un très beau poème, je retiens surtout le dernier vers.
RépondreSupprimerOh là là, c'est magnifique !
RépondreSupprimerFrankie Pain , une très grande poétesse! Bon dimanche à toi aussi!
RépondreSupprimerdimitri, c'est le plus marquant
RépondreSupprimerIrrégulière, je trouve aussi!
RépondreSupprimerVers l'heure ou follement dansent les lucioles .... Oh ce que j'aime !
RépondreSupprimerBisous