Courte pause pendant le concert d’orgue
L’orgue s’arrête de jouer et un silence de mort s’installe dans l’église
Mais pour quelques secondes seulement
où pénètre le doux bourdonnement du trafic
extérieur, le grand orgue.
Nous voilà encerclés par les murmures de la circulation qui se promènent
Le long des murs de la cathédrale
Où le monde extérieur glisse, tel un film translucide
Dans un combat d’ombres en pianissimo.
Comme s’il appartenait aux bruits de la rue, j’entends un de mes pouls battre dans le silence.
Tomas Tranströmer ( Stockholm, 1931)
Poème trouvé dans la revue Esprit
J'ai hâte de trouver son recueil de haïkus chez les libraires. Tu as choisi une photo où il était encore jeune.
RépondreSupprimerAifelle, J'espère que ses recueils seront facilement trouvables en librairie ou dans les bibliothèques! Quant à la photo, j'ai déjà publié une de ses photos plus récentes et j'ai envie de le mémoriser plus jeune, avant son accident.
RépondreSupprimerPeut être qu les haikus me diront plus, parce que, là, finalement, je trouve que dans certains romans on a la même écriture, et ce n'est pas catalogué poésie. Je suis sensible à l'écriture, oui, mais j'aurais besoin qu'on m'explique, quoi! ^_^
RépondreSupprimerKeisha, C'est une traduction, souviens-toi! Difficile d'apprécier les poètes étrangers si on ne lit pas le poète "en direct", dans sa langue". De toute façon, il est connu pour la simplicité de ses thèmes et de son style!
RépondreSupprimerCe prix nobel me fait découvrir un poète que je ne connaissais absolument pas!
RépondreSupprimermerci pour ce partage, je ne connais rien de ce poète dont j'ai entendu parler pour la première fois grâce au prix noble
RépondreSupprimerElisabeth, Cette fois-ci, ce Prix Nobel aura au moins cet avantage de faire découvrir un poète assez peu connu, je crois, sauf sans doute des Suédois eux-mêmes!
RépondreSupprimerniki, Je crois que nous ne sommes pas les seules à entendre son nom pour la première fois! Quant à lire ses poèmes eux-mêmes, combien serons-nous en définitive?
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce poème.
RépondreSupprimerGrâce à ce prix nobel, j'ai découvert ce poète.
J'ai trouvé certains de ses textes sur internet, j'aime cette simplicité, ce style d'écriture limpide.
Tout un monde dans le silence...
RépondreSupprimerMerci pour ce poème que je découvre.
Une précision pour mon "livre" qui paraîtra à la fin du mois ou au début du suivant (disons que je préfère dire novembre pour l'heure... mais c'est en bonne voie. Oserai-je dire que je suis presque impatient ;) tout en restant quelque peu inquiet !!! sur l'après !! et la lecture par d'autres).
Bon dimanche
OKOK, c'est beau et limpide, berceur et beau, mais si on n'allait pas à la ligne pour le rythme, ça ne pourrait pas être dans un roman?
RépondreSupprimerJe dois être rétive à la poésie , c'est tout. ^_^
merci de me faire découvrir le prix nobel!
RépondreSupprimerdimitri, J'aimerais aussi pouvoir lire quelques-uns de ses haïkus maintenant.
RépondreSupprimerÖtli, grand moment, certainement!
RépondreSupprimerkeisha, Difficile de préciser pourquoi on aime ou pas un poème. Dès mes quinze ans, je suis tombée dedans avec la découverte de Verlaine tout d'abord puis des autres poètes maudits. Depuis, je suis restée plus sensible à la poésie pure qu'à n'importe quelle très belle chanson!
RépondreSupprimerogressedeparis, je le découvre aussi car je ne le connais pas vraiment encore.
RépondreSupprimerCe poème me parle assez même si j'imagine que les images doivent être encore plus belles dans l'original.
RépondreSupprimerAnne, difficile d'apprécier véritablement un poème traduit mais on peut au moins se faire une idée des thèmes et des images.
RépondreSupprimerTrès joli poème !
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas du tout cet auteur.
lewerentz, je crois que peu le connaissent encore. c'est vraiment le Nobel qui l'aura fait découvrir!
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