Couche-toi sur la grève et prends en tes deux mains,
Pour le laisser couler ensuite, grain par grain,
De ce beau sable blond que le soleil fait d'or;
Puis, avant de fermer les yeux, contemple encor
La mer harmonieuse et le ciel transparent;
Et, quand tu sentiras, peu à peu, doucement,
Que rien ne pèse plus à tes mains plus légères,
Avant que de nouveau tu rouvres tes paupières,
Songe que notre vie à nous emprunte et mêle
Son sable fugitif à la grève éternelle.
Sur la grève, Henri de Régnier (Les Médailles d'argile)
Tableau de Delacroix
Dimanche poétique de Bookworm,
C'est une belle façon de commencer le dimanche ! Je l'écrivais à Daniel : en ce moment, je n'ai pas trop le cœur à "versifier"... mais je reviendrai bientôt ! Bonne journée !
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ce poème, qui est très beau. Je ne connaissais pas non plus le tableau de Delacroix, superbe !
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce choix de poème!!!
RépondreSupprimerTinusia, bonne journée à toi aussi! Il y a des moments comme ça. Ils passent heureusement. A très bientôt donc!
RépondreSupprimerAifelle, C'était l'occasion d'associer les deux!
RépondreSupprimerlapinbleu2,je vais voir ça! Bon dimanche!
RépondreSupprimerChrys, Tant mieux s'il te plaît!
RépondreSupprimerEncore un poème qui fait rêver aux vacances...
RépondreSupprimerJ'ai participé pour la seconde fois (consécutive!) au dimanche poétique avec un inca qui parle du Mexique (l'auteur s'est trompé)
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