Quelques films au lieu de livres, c'est bien aussi!

A défaut de pouvoir lire des romans ces deux derniers jours,  j'ai compensé en regardant des  films anciens qui ont fait passer plus vite ces journées sans entrain, comme grippée avant l'heure! C'est ainsi que j'ai vu ou revu des films  de genres très variés dont les meilleurs étaient:

Le Kid de Cincinnati (1965) avec Steve McQueen en as du poker de la Nouvelle Orléans qui refuse de gagner en trichant contre le maître incontesté du poker de tout le pays, désormais très âgé et fatigué mais toujours très fort. Pourtant tout était préparé pour cette victoire et son manager avait été soudoyé en secret pour lui distribuer les bonnes cartes. J'ai aimé le jeu de cet acteur et les airs de jazz qu'on entend dans ce film dont le générique de fin est interprété par Ray Charles. 

Une question de vie ou de mort, (1946), un film britannique avec David Niven, pour réconcilier les soldats anglais et américains qui s'affrontaient et se bagarraient  souvent à la fin de la guerre. Un aviateur anglais tombe de son avion après un dernier contact radio avec une jeune américaine de service. Il devait mourir mais le ciel commet une erreur et l'amour naît ente l'Anglais et l'Américaine, seulement pour vivre leur amour il faut gagner un procès et convaincre les jurés célestes de les laisser vivre.   

Un film très drôle, complètement loufoque, entre le fantastique et le film d'amour, avec des séquences historiques rappelant les hauts faits de chaque pays et des rappels philosophiques finissant par un procès céleste qui m'a bien divertie avec une assistance très spéciale, genre grande fresque patriotique! Le tout très amusant .

Pulsions, (1980) Brian De Palma, avec Michael Cain, Angie Dickinson, une sorte de thriller psychanalytique saisissant.  Les scènes de meurtres, devinées et  attendues sont particulièrement éprouvantes. La longue déambulation de la femme blonde dans un musée de Philadelphie est très belle. Cette femme se sentant mal aimée par son mari propose une aventure à son psychanalyste qui refuse. Cette aventure, elle l'aura avec un inconnu rencontré au musée qu'elle suivra chez lui mais elle oublie sa bague chez lui et c'est en retournant la chercher qu'elle sera tuée par une blonde et avec un rasoir. Une voisine a  été témoin du drame  à travers sa fenêtre mais personne ne la croit . Au contraire c'est elle qu'on soupçonne.

La justice des hommes (1942) de George Stevens avec Gary Grant. "Dans une petite ville américaine, Leopold Dilg est accusé d'homicide à la suite d'un incendie. Il parvient à s'évader et se réfugie chez Nora Shelley, institutrice, qui le fait passer pour son jardinier. Michael Lightcap, professeur de droit, qui loue le chalet de Nora, se lie aussitôt d'amitié avec lui. Il veut faire éclater son innocence..." (Télérama) C'est primesautier, gai, optimiste, avec des personnages très attachants. Un excellent moment!

Le colonel Blimp (1943), avec Deborah kerr. Un vrai régal! Un délice, ce film, qui au fond se voulait un film de propagande patriotique  puisqu'il s'agit de l'amitié indéfectible entre deux officiers ennemis un Allemand et un Anglais. On les suit de leur jeunesse frivole quand ils s'affrontent en duel jusqu'à la fin de la deuxième guerre, lorsque l'Allemand désabusé s'exile en Angleterre pour échapper au nazisme. 

De temps en temps un petit week end passé ainsi rien qu'à voir des vieux films, ça ne se refuse pas! J'en ai oublié que je n'étais pas bien et me voilà d'attaque pour repartir en pleine forme demain, lundi. Enfin j'espère!