Ô temps, ô seul chemin d’un point à l’autre
Si
on me laissait faire, j’aurais vite changé
Le
cœur des hommes et partout il n’y aurait plus
Que
de belles choses
Si on me laissait faire j'achèterais
Les
oiseaux captifs pour leur rendre leur liberté
Je
les verrais avec une joie sans mélange
Prendre
leur vol et n’avoir pas même l’idée
D' une
vertu nommée reconnaissance
A
moins que ce ne soit gratitude.
Guillaume
Apollinaire
Poèmes
inédits (La Pléiade, p.859)
Georges Braque
Très beau poème que l'on a envie de faire sien, ça change du cynisme ambiant !
RépondreSupprimerBonjour Mango, comme l'écrit Aifelle, c'est un très beau poème que devrait lire les hommes d'état et tous les autres. Bon dimanche.
RépondreSupprimerOh oui... laissons faire les poètes !!! Cela me fait penser que j'ai reçu hier un livre de Charles Pépin intitulé "Quand la beauté nous sauve" ;)) On continue selon ce programme ?
RépondreSupprimerVoilà le genre de poème qui me parle au coeur... Si on me laissait faire, et si j'en avais le pouvoir moi aussi j'en changerais des choses... Bon dimanche Mango, bises
RépondreSupprimerj'adore...
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