Toute allégresse a son défaut
Et se brise elle-même.
Si vous voulez que je vous aime,
Ne riez pas trop haut.
C’est à voix basse qu’on enchante
Sous la cendre d’hiver
Ce cœur, pareil au feu couvert,
Qui se consume et chante.
Paul_Jean Toulet
Contrerimes
(1867, 1920)
Pierre Bonnard (1867-1947): Jour d'hiver (1905)
ah bien moi ce monsieur ne m'aimerait pas du tout, parce que je ris haut et fort !
RépondreSupprimerTu as une nature joyeuse!
Supprimerje pense aussi que je ne serais pas le style de femme que ce poète apprécierait ;)
RépondreSupprimerRemarque: il parle surtout des moments d'intimité!
SupprimerAh, Paul-Jean Toulet ! Il a écrit aussi ceci dans Contrerimes :
RépondreSupprimer"Avril, dont l’odeur nous augure
Le renaissant plaisir,
Tu découvres de mon désir
La secrète figure.
Ah, verse le myrte à Myrtil,
L’iris à Desdémone :
Pour moi d’une rose anémone
S’ouvre le noir pistil."
Bon dimanche Mango
Y.
Merci Y. Ce poème me plaît aussi. J'aime beaucoup ce poète et l'ai présenté plusieurs fois déjà. Bonne semaine désormais!
SupprimerJ'aime ce poète... et même si je ris haut très souvent, je peux comprendre cette mélancolie si poignante...
RépondreSupprimerTout dépend du moment et des circonstances en réalité!
SupprimerAh je l'avais mis sur mon blog aussi (il y a longtemps) ce petit poème... ;)
RépondreSupprimerJe dirai donc que tu as bon goût - mais je le savais déjà! :)
SupprimerQuel dommage, entendre le rire des autres est tellement joyeux, il ne sait pas ce qu'il perd :0)
RépondreSupprimerBon dimanche Mango
C'est vrai sauf à certains moments cependant. Bon dimanche à toi aussi!
SupprimerC'est un beau poème et j'aime ces phrases intimes. Très beau aussi ce tableau de Bonnard.
RépondreSupprimerPoème romantique, presque confidentiel, le tableau s'harmonise très bien avec les mots!!! Merci !
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