Poème pour temps variable, Gérard de Nerval - Avril
Avril
Déjà les beaux jours, la poussière,
Un ciel d’azur et de lumière,
Les murs enflammés, les longs soirs;
Et rien de vert: à peine encore
Un reflet rougeâtre décore
Les grands arbres aux rameaux noirs!
Ce beau temps me pèse et m’ennuie.
Ce n’est qu’après des jours de pluie
Que doit surgir, en un tableau,
Le printemps verdissant et rose,
Comme une nymphe fraîche éclose,
Qui, souriante, sort de l’eau.
Gérard de Nerval (1808/1855)
Odelettes (1830/1839)
Pierre Bonnard (1867/1947)
joli poeme et superbe tableau
RépondreSupprimerMerci.
Supprimerbien beau ce poème de gérard de nerval
RépondreSupprimerTout simple!
SupprimerC'est toujours un plaisir de lire Nerval...
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord.
SupprimerEt moi je m'ennuie du printemps :-S on dirait que nous sommes en hiver !
RépondreSupprimerBisous
Je suis bien d'accord avec toi. Vivement un beau temps qui dure!
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