Par sept voix sur dix, c'est Un homme effacé, le livre d'Alexandre Postel qui a emporté le prix Goncourt du Premier Roman 2013.
Il a déjà reçu le prix Landerneau de la Découverte, en février.
L'auteur (°1992) est professeur de lettres à Paris.
Damien North est professeur de philosophie dans une université cossue. Veuf, il mène une vie triste et solitaire. Mais un jour, il est embarqué par la police qui l'accuse d'avoir téléchargé sur son ordinateur des images provenant d'un réseau pédophile... L'affaire fait grand bruit, d'autant que Damien est le petit-fils d'Axel North, figure politique historique. L'inculpé a beause savoir innocent, chacun se souvient d'un geste, d'une parole qui, interprétés à la lumière de la terrible accusation, deviennent autant de preuves à charge. Même une banale photo de sa nièce, unique enfant de son entourage, ouvre un gouffre d'horribles suppositions. Le terrible engrenage commence tout juste à se mettre en marche. Alexandre Postel décrit avec acuité la farce des conventions sociales, les masques affables sous lesquels se cachent le pouvoir, la jalousie ou le désir de nuire - et les dérives inquiétantes d'une société fascinée par les images. Quatrième de couverture
En 2012, c'est François Garde qui avait obtenu ce prix pour Ce qu'il advint du sauvage blanc.
C'est un très beau titre... déjà ;)
RépondreSupprimerTiens, tiens! De bons choix en général, pour ce prix.
RépondreSupprimerJe note...le titre me parle déjà ...;-)
RépondreSupprimerUn prix qui vient 6 mois après l'autre ! Je n'avais jamais remarqué.
RépondreSupprimerJ'ai entendu à la radio, je ne voyais pas trop qui il était. Avec le résumé, ça me revient, j'en ai un peu marre du thème, envie de plus de légèreté.
RépondreSupprimerOh je le note !!!!
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