Soyez bienveillant, car tous ceux que vous rencontrez
mènent un dur combat » attribué à Platon, et à bien d’autres.
Moins chick lit que ne me le laissaient supposer la mignonne
couverture (On peut en suivre la
création ICI) ainsi que le nom de
l’auteur ( Papesse de la comédie satirique made in England, romancière culte
outre-Manche avec, à son actif, la série d’ Adrian
Mole ), ce roman raconte le ras-le-bol d’une femme, une fois ses enfants partis poursuivre leurs études
loin d’elle, et qui , de plus, vient de découvrir
la double vie de son mari.
Elle décide alors de ne plus quitter son lit et de ne plus
s’occuper de rien ni de personne, à peine d’elle-même. Elle veut se donner le
temps de réfléchir, de se souvenir, de
faire des listes, ce qu’elle n’a pas eu le temps de faire encore.
Elle commence par faire le vide autour d’elle, dans sa
chambre aux murs nus peints en blanc et ne voit plus le monde extérieur que par
la fenêtre auquel son lit est accosté.
Eva est une femme belle et charmante, tour à tour fille, épouse et mère
exemplaire, elle fait l’unanimité autour d’elle et sa nouvelle attitude
déconcerte évidemment son entourage qui doit désormais s’occuper d’elle à plein
temps.
La vie de la famille
s’organise dès lors autour
d’elle, tant bien que mal, au jour le
jour. Le plus surprenant, c’est que
cette chambre devient vite le centre de la maison où tout le monde se retrouve:
mère, belle-mère, mari avec sa maîtresse,
les jumeaux surdoués uniquement intéressés par eux-mêmes et leurs
études, leur colocataire abusive … Cependant autant les proches d’Eva se
montrent égoïstes et pénibles, autant ce sont des voisins, des étrangers, des inconnus qui deviendront indispensables à sa survie.
Eva, toujours généreuse,
accueille dans sa chambre ceux qui ont
besoin de ses conseils et peu à peu, selon la rumeur, elle serait une
sainte. Phénomène de foule autour de sa maison. Les médias s’en mêlent. C’est
cette partie-là que j’ai moins aimée.
Heureusement la fin m’a surprise : je l’ai trouvée
belle.
Si le ton du début est désinvolte, vif et drôle à souhait,
il se fait plus sérieux ensuite. L’amour est bien présent sous toutes ses
formes, du plus doux au plus sombre. A part Eva, attachante et complexe et
Alexander, lumineux et plein de bon sens, les personnages sont tracés au cordeau, un peu trop stéréotypés à
mon goût. Certains m’ont paru excessifs et odieux, surtout les jumeaux mais Eva
domine tellement le récit que peu importe les autres, je n’ai plus vu qu’elle durant ma lecture. Est- elle vraiment
dépressive ? Je ne l’ai pas cru au début tant elle était solaire mais à la
fin, je dois bien admettre que… pas envie de l’imiter, en tout cas…même si,
parfois, … Bref une lecture
intéressante!
La femme qui décida de passer une année au lit de Sue Townsend - Editions Charleston - 448 p. - (Sortie le 15 février 2013) Traduit de l'anglais par Fabienne Duvigneau,
Titre original: The Woman Who Went to Bed for a Year, 2012
Je remercie les éditions Charleston pour ce livre reçu grâce à l'opération Masse critique de Babelio
Mais l'auteur a aussi écrit un bouquin marrant sur la reine! Pas récemment, mais c'est dans un coin de ma tête.
RépondreSupprimerSur ce, je vais me recoucher, tiens... ^_^
Tu as raison. Elle a aussi écrit : "La reine et moi" mais je ne l'ai pas lu.
SupprimerTu as tout changé Mango, je pensais m´être trompée de blog.
RépondreSupprimerCertainement intéressant ce livre. Bon dimanche
Bien obligée, Alba, et plutôt malgré moi, pour des raisons purement techniques et un peu aussi en raison d'un manque de temps flagrant en ce moment mais c'est toujours moi qui profite du samedi pour visiter enfin les blogs amis!
SupprimerJe lis ton avis en diagonale puisqu'il est dans ma PAL !
RépondreSupprimerJ'ai hâte de connaître ton avis.
SupprimerMoi aussi, je resterai bien au lit, de temps en temps, mais pas une année complète.
RépondreSupprimerUne année complète, c'est un cas! Une journée entière, c'est délicieux pour lire!
SupprimerIl me tente depuis un moment celui-ci et ton billet m'encourage à me le procurer ! ;)
RépondreSupprimerS'il n'est sûrement pas essentiel, il est sans doute plus sérieux qu'il n'en a l'air!
SupprimerIl me tente bien aussi ... je vais essayer de me le procurer à la bibliothèque cet après-midi. Bonne fin de semaine,Mango ... ici en Bretagne le temps est resplendissant aujourd'hui ...
RépondreSupprimerY.
Ce dimanche il fait finalement très beau ici aussi.
Supprimerj'aime beaucoup ce titre :)
RépondreSupprimerUn peu provocateur évidemment!
SupprimerPas plus tenté que cela. Le sujet ne m'inspire pas du tout en fait.
RépondreSupprimerNon, je le comprends bien! Ce livre n'est pas pour toi, surtout en ce moment!
SupprimerUne lecture en demi teinte. Je vais donc passer.
RépondreSupprimerAh non, j'ai aimé malgré quelques critiques.
SupprimerJ'adore Adrian Mole et je n'ai jamais cherché à savoir ce que Sue Townsend a écrit d'autre. Je note, ça pourrait me plaire.
RépondreSupprimerA mon tour, je lirais bien maintenant Adrian Mole! :)
SupprimerJ'ai adoré la série des Adrian Mole aussi, mais celui-là est encore plus noir. C'est un ton assez spécial, pourtant, comme le dit Mango, il donne à réfléchir. Il y a énormément d'humour, plus grinçante encore que dans les livres précédents de Sue Townsend...
SupprimerSans enthousiasme de ta part, donc, je ne note pas...
RépondreSupprimerC'est donc que j'ai raté mon billet car j'ai bien aimé cette lecture tout en étant consciente de quelques faiblesses. Je n'ai pas su transmettre ce que je ressentais.
SupprimerUne lecture détente en compagnie d'une sorte d'Alexandre le bienheureux au féminin ? Non, j'exagère :) J'ai bien aimé La Reie et moi, très satyrique. Si la série est traduite, ça m'intéresse aussi...
RépondreSupprimerJ'ai passé un bon moment avec ce livre malgré les défauts que je pouvais constater au fur et à mesure. N'empêche, je ne me suis pas ennuyée un seul moment!
SupprimerOn a tout envie parfois de tout plaquer et de ne plus rien faire, mais de là à réellement passer à l'acte. Je pense que je préférerais son livre sur la reine.
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu celui-là mais celui-ci m'a bien plu malgré tout.
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerAucune chance que je me tourne vers ce livre (trop de livres à lire, pas assez de vies donc j'élimine aussi drastiquement que possible), mais il me fait penser, à un autre niveau, à "Chaos calme" de Sandro Veronesi : cet homme qui se met en pause, en quelque sorte, après le décès de sa compagne et que tout le monde vient consulter dans sa voiture. J'avais beaucoup aimé.
Je n'ai pas aimé...
RépondreSupprimerUne matinée au lit, oui,une journée complète, sauf si l'on est malade, c'est déjà pénible! Les repas pris au lit se digèrent mal, même légers, on est forcé de ne boire que de l'eau, les autres boissons ne passent pas. La lecture? au bout de quelques heures, on a besoin de bouger, et pas qu'un peu ! les jambes s'engourdissent, le corps fourmille d'impatiences. Et la nuit, comment dormir?
RépondreSupprimerOui, cette femme est une sainte!