Un écrivain ? Non pas n’importe qui plus des livres, mais quelqu’un pour qui sa vie et les mots, ses livres et le Temps, paraissent consubstantiels. François Nourissier (cité par Pierre Assouline)
J'aime ces passages dans le billet d'hier de ce dernier: Que nul n’entre ici s’il n’est passionné. Il faut l’être pour espérer trouver une pépite au sein de tant de romans inutiles lus à longueur d’année, inutiles même aux yeux de leurs auteurs. Le reste (pouvoir occulte, trafic d’influence, services de presse gratuits, déjeuners d’attachées de presse, montant des piges et récriminations de la gardienne de votre immeuble) n’est que folklore et poudre aux yeux.
Nous entrons dans un monde où de moins en moins de gens auront connu, lu, aimé François Nourissier. Un monde où l’on découvrira bientôt avec effarement qu’il fut un temps où des journaux payaient des journalistes et des écrivains pour critiquer des livres tout en se disant convaincus que ce privilège était (déjà !) un luxe insensé qui cesserait sans tarder
Les médias vont se livrer à une course effrénée pour présenter les nouvelles publications de Modiano, Echenoz, Sollers, Assouline, Ben Jelloun, Claudel et Pivot. Des écrivains très éloignés les uns des autres, ayant en commun une très bonne cote auprès du public, et qui se retrouvent en compétition par le hasard du calendrier. (A lire ICI)
Le petit milieu de l’édition est encore plus sexiste que le monde de la politique, c’est dire! (ICI)
Merci pour ces citations, on se demande en lisant tout cela où se trouve vraiment la littérature et s'il n'y a pas quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark.
RépondreSupprimerje suis allée lire ces billets et effectivement c'est édifiant !
RépondreSupprimerJe peux éviter Sollers, je le ferai. Par contre, j'achèterai Modiano et j'ai le dernier Claudel qui va arriver. Je n'aime pas ces classements.
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