L’étoile du berger tremblote
Dans l’eau plus noire et le pilote
Cherche un briquet dans sa culotte.
C’est l’instant, Messieurs, ou jamais,
D’être audacieux, et je mets
Mes deux mains partout désormais !
Le chevalier Atys, qui gratte
Sa guitare, à Chloris l’ingrate
Lance une oeillade scélérate.
L’abbé confesse bas Eglé,
Et ce vicomte déréglé
Des champs donne à son coeur la clé.
Cependant la lune se lève
Et l’esquif en sa course brève
File gaîment sur l’eau qui rêve.
Paul Verlaine (1844-1896) Fêtes galantes
Tableau de Turner (1775-1851)
Un peu espiègle ce poème de Verlaine .. Bon dimanche Mango.
RépondreSupprimerC'est ce pourquoi j'aime ce recueil des "Fêtes galantes". Bon dimanche à toi aussi!
SupprimerDu gai Verlaine (sans mauvais jeu de mots), c'est inattendu mais tojours aussi beau... :)
RépondreSupprimerça m'évoque Watteau!
SupprimerJe ne connaissais pas ! (le poème, pas Verlaine...) Merci, Mango, bon dimanche.
RépondreSupprimerJ'ai découvert ce recueil après tous les autres et il m'a bien réjoui.
SupprimerClassique ! J'ai toujours adoré Verlaine pour simplicité, sa douce mélancolie et sa musicalité.
RépondreSupprimerC'est un des poètes classiques que je préfère.
Supprimer* sa simplicité.
RépondreSupprimerAmicalement, bonne soirée.
Sur le coup je me suis dis : Didi tu as l'esprit mal placé ;-)
RépondreSupprimermais en fait je l'ai bien placé hihihihihi.
Comme prénom Chloris ça ne doit pas être facile à gratter... non à porter je veux dire :-O
Bises et bonne nuit !
C'est joyeux en effet et ça surprend. Chloris, pas facile à porter mais quand même bien joli!
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