Ce court récit raconte à toute allure la vengeance de Camille, une jeune femme au service de Mme de Staël, la fille de Necker, en ce mois d’août 1792, dans un Paris accablé de chaleur et en pleine révolution.
Elle a confié quelques heures son bébé à son amie Sophie qui, trop occupée par Georges, son amant, l’a laissé mourir.
Sa douleur fait très vite place à la fureur. Elle épie le couple, s’immisce dans son intimité, bien décidée à trouver des preuves de leur trahison pour les dénoncer et les livrer à la foule des Marseillais déchaînés qui arrêtent et tuent tous ceux qu’ils soupçonnent d’être contre le mouvement révolutionnaire.
Cependant Georges est séduisant, charmant, rassurant, protecteur. Tout se complique, d’autant plus que Camille doit accompagner son illustre maîtresse qui se sauve loin de cette ville en folie. Tout est extrêmement dangereux et surprenant en de tels moments.
Le dénouement arrive très vite et tombe en quelques mots de Mme de Staël
Étrange histoire, à peine ébauchée et déjà terminée! Reste une évocation, très suggestive et plausible de l’atmosphère parisienne en pleine Terreur. Ce roman est-il vraiment terminé? J'ai dû contrôler pour voir s'il ne manquait pas des pages .
Cette nuit fut pour la France l’une des pires de son histoire. Les Marseillais se firent ouvrir les portes des prisons et y assassinèrent plus de treize mille prisonniers, parfois avec une inimaginable sauvagerie. Leurs victimes étaient pour la plupart des vieillards, des femmes et des enfants, dont le seul tort était de se trouver en prison pour dette ou vagabondage. Le corps de la princesse de Lamballe, l’une des proches de la reine, fut dépecé et la populace dévora ses entrailles, tandis que l’on promenait sa tête au bout d’une pique. Cette nuit-là, les canaux de Paris charrièrent du sang.
Un plat qui se mange froid de Anne Perry
(Rivages/noir, 2002, 84 p.) Traduit de l’anglais par Stéphane Carn.
Titre original : A Dish Taken Cold
Challenge Anne Perry ICI
mouais? J'ai laissé tomber cet auteur après quand même pas mal d'aventures de ses héros victoriens.
RépondreSupprimerC'est mon premier et je veux encore y croire! :))
SupprimerIl est un peu court, non?
RépondreSupprimerTrop court, du moins pour moi, oui, je trouve!
SupprimerMais tu as aimé ? Je me méfie un peu de ce qui est "hors série" au sens propre !^^ Je suis accro à la série des Pitt (comme une ado), un peu moins à Monk et pas tentée par la série sur la Première Guerre Mondiale, à voir donc pour celui-ci....
RépondreSupprimerJ'ai moyennement aimé dans l'ensemble. Beaucoup au début mais la fin m'a vraiment déconcertée. On dirait qu'il n'est pas fini!
SupprimerAnne Perry en a écrit de meilleurs je crois, c'est un style qui n'est pas déplaisant mais à petite dose , dommage qu'on reste un peu sur sa faim retrouvé Mme de Staël s'était tentant
RépondreSupprimerOui, dommage que le rôle joué par Mme de Staël ne soit pas davantage exploité.
SupprimerUn petit roman court, c'est le problème avec ces romans courts. La fin nous semble parfois arriver trop vite.
RépondreSupprimerC'est rare quand ils me satisfont vraiment.
Supprimerje l'ai lu il y a déjà un certain temps, je dois dire que j'aime assez les romans courts, celui-ci était poignant
RépondreSupprimerDommage! Je n'ai pas su l'aimer vraiment.
SupprimerMoi j'adore les courts romans. Mais l'exercice est difficile, il faut un vrai savoir-faire.
RépondreSupprimerJ'ai du mal à les apprécier, je dois dire. Ils me déçoivent trop souvent!
SupprimerAu moins, il n'y a pas les longueurs de ses autres séries.
RépondreSupprimerLe récit se déroule très rapidement en effet.
SupprimerUn roman qui se termine "en queue de poisson" ? Bizarre...
RépondreSupprimerC'est pourtant ça! :))
SupprimerLe titre du roman me parait un peu excentrique si je m'en tiens au résumé!
RépondreSupprimerOui, le décalage est grand, en effet!
SupprimerJe ne connaissais pas du tout, ça me dirait bien ! J'ai bien envie de m'inscrire au challenge mais j'ai peu de temps en ce moment... je me lancerai peut-être.
RépondreSupprimerJe suis sans doute mal tombée pour mon premier livre de l'auteur. Le titre promettait mieux!
SupprimerJe connais de nom mais je n'ai jamais lu de roman de cette auteur!
RépondreSupprimerJe découvre aussi cette auteur mais il faut que j'en lise un autre au moins pour ne pas rester sur cette petite déception.
SupprimerJe découvre aussi cette auteur mais il faut que j'en lise un autre au moins pour ne pas rester sur cette petite déception.
RépondreSupprimerJe découvre aussi cette auteur mais il faut que j'en lise un autre au moins pour ne pas rester sur cette petite déception.
Supprimerça me paraît intéressant même si visiblement le roman ne semble pas très abouti !
RépondreSupprimerIl s'arrête trop brusquement! C'est très curieux!
SupprimerBonsoir Mango, 84 pages de roman: cela doit être dense. Anne Perry nous a plutôt habitués à de longs romans avec pleins de personnages: cela change. Je le note même si la fin est abrupte. Bonne soirée.
RépondreSupprimerC'est le premier livre d'Anne Perry pour moi: j'ai commencé léger! Si tu le lis je serais curieuse d'avoir ton avis sur cette fin. Je n'y ai pas été sensible mais peut-être est-ce un effet de rupture trop subtil à mon goût.
SupprimerJe viens de le lire, moi qui ai déjà lu une vingtaine de romans de cette auteur. La fin m'a surprise, comme si le roman était inachevée. Je sais qu'elle a écrit deux autres romans qui se passent sous la révolution française, je ne sais pas où situer celui-ci.
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