Drôle, tonique, bouillonnant d’idées et de références littéraires, un rien satirique et moqueur, avec du sexe, du pouvoir et de la richesse en guise de miroir aux alouettes pour les pauvres jeunes diplômés au chômage qui sont les héros de l’histoire, ce livre m’a beaucoup plu.
Premier roman de l' auteur américain, Greg Olear, né en 1972 dans le New Jersey, il sera bientôt suivi d’un second, Fathermucker, qui, je l’espère, sera aussi agréable et tonique que celui-ci.De très nombreux blogs en ont déjà parlé, la plupart de manière très enthousiaste, je vais donc faire court.
En deux mots, c’est l’histoire de Taylor Schmidt, jeune beauté arrivée tout droit de son Missouri natal pour chercher du travail à New York, l’été caniculaire de 1991 et morte à vingt-trois ans, à l’automne de cette même année. C’est annoncé dès le prologue. Le narrateur est son colocataire, Todd Lander, vite subjugué par cette fille dont l’ambition est immense et la sexualité sans tabou et qui attire tous les hommes Il passe bientôt son temps à lire en cachette les journaux intimes de la jeune femme qui l’obsède mais ce n’est que dix-huit ans après, en 2009, qu’il raconte les événements de cette saison-là. Entre temps il s’en est passé des choses étonnantes et inouïes, pour les personnages mais aussi pour le monde entier!...
«Je n’ai jamais aimé Taylor Schmidt. Malgré tout ce que vous avez pu entendre dire.
Cela dit…je peux comprendre une telle confusion. Il faut dire qu’elle me faisait sacrément bander. Même encore aujourd’hui, et ça fait dix-huit ans qu’elle est morte.
Son histoire n’est pas une histoire insignifiante, ses implications ont une portée considérable, et il est essentiel de la replacer dans son contexte historique. Il faut en convenir, les années 1990 n’inspirent pas particulièrement la nostalgie. Mais un jour viendra où la signification de la première année de cette décennie apocalyptique apparaîtra plus évidente. La tonalité et l’importance de cette annus mirabilis ne sauraient être sous-estimées. Au cours de ces douze mois brefs, tout est devenu parfaitement clair: culturellement, politiquement, socialement – tout le toutim….C’était l’argent qui était à l’origine de notre mécontentement. Comprenez bien, de mémoire d’homme, nous étions la génération la plus pauvre, avec peu d’espoir de voir notre situation financière s’améliorer.
Bref, l’été 1991 était le pire moment de toute une génération pour se trouver dans la position de Taylor Schmidt.
Et c’est là que notre histoire commence.» (Début du livre)
«Ce que je veux… tout ce que je veux, c’est ne pas oublier. Mais ce n’est pas une bataille gagnée d’avance. Avec le temps,l’image se brouille, le parfum se dissipe,le souvenir s’efface. Le souvenir de Taylor,objet de mon désir, de ma pitié, de mon obsession et , par-dessus tout, de mon amour.»(Fin du roman)
Totally Killer de Greg Olear, roman traduit de l’américain par François Happe
( Gallmeister, 2011,300 pages) Challenge de Cynthia
Plusieurs fois que je le crois en effet, et je me dis chaque fois pourquoi pas :)
RépondreSupprimerNe le laisse surtout pas passer la prochaine fois! Je le trouve excellent. Pimenté et d'un ton nouveau.
SupprimerIl me fait de l'oeil depuis sa sortie et il a a priori tout pour me plaire ! J'attends impatiemment qu'il sorte en poche !
RépondreSupprimerIl est vraiment extra. Je l'ai trouvé à la bibliothèque!
SupprimerPS : Au fait quelle option as-tu activé sur blogger pour que tes réponses apparaissent sous chaque commentaire ?
RépondreSupprimerC'est le seul manquement que je déplore chez blogger, en dehors du fait que les commentateurs ne puissent pas recevoir une notification de réponse à leur commentaire comme sur overblog ou canalblog.
Si tu as la solution, je suis preneuse ;)
C'est nouveau mais très simple. Tu vas dans paramètres, commentaires et tu coches: "Message ci-dessous intégré", ça doit marcher.
SupprimerAh super, ça a l'air de fonctionner, merci ;)
RépondreSupprimerTant mieux! Bon dimanche!
SupprimerJe l'ai noté, vous avez l'air toutes emballées, je vais voir s'il est à la bibliothèque.
SupprimerC'est un thriller nouvelle manière où les problèmes générationnels ont beaucoup d'importance de même que les événements sociaux,politiques et culturels.
SupprimerGallmeister est vraiment un éditeur à suivre. C'est grâce à eux que j'ai pu découvrir Abbey et Pete Fromm, entre autre. D'ailleurs ce matin je suis revenu de la librairie avec Le sillage de l'oubli de Bruce Machart.
RépondreSupprimerLe sillage de l'oubli,je le vois partout depuis quelques jours. Il me fait bien envie aussi. Cet éditeur m'a rarement déçue d'ailleurs.
SupprimerPartout? Ah bon.
Supprimer@ KJérôme, s'il me lit : le sillage de l'oubli, c'est de l'excellent!
RépondreSupprimerBon, les Gallmeister trop polars, j'ai parfois du mal (abandon de Tim Robbins, argh) mais bon, si je le vois...
TB, les réponses sous le commentaire (cf remarque de cynthia)
Tiens, puisque j'ai envie de râler, ce serait bien que tous les utilisateurs de blog machin rendent le dépot de commentaires plus facile, chez certains (pas chez toi!) il me faut cliquer envoyer, puis encore envoyer, puis insérer un code, puis cliquer envoyer... Au début, j'ai surement écrit plein de comm qui ont disparu!Déjà qu'on doit à chaque fois remplir le profil...
N'aurais-tu pas l'âme râleuse ce matin? :)) Quant aux commentaires, j'attendais cette nouveauté blogger depuis si longtemps! Les coms passent encore parfois difficilement mais ça s'améliore quand même. (Puisqu'on en est à se faire des compliments, Keisha, je me demande la raisson qui t'a poussée à ne plus pouvoir te joindre rien qu' en cliquant sur les coms que tu laisses. Il faut désormais que j'aille ouvrir ton blog en passant par GR: c'est long!)
SupprimerJ'ajoute que tu pouvais répondre directement à Jérôme d'abord, puis à moi-même sans besoin de préciser désormais à qui tu t'adresses. C'est le must de cette nouvelle application (qui n'en est plus une chez les autres plateformes,je sais. Blogger a parfois de ces retards étonnants!)
SupprimerChez worpress ça existe, ici aussi, je le prouve! mais pas chez overblog.Eh oui...
SupprimerHein? On n'accède plus à mon blog directement? Oui, là c'est parce que n'ayant plus d'ordi et devant retaper mes coordonnées j'avais la flemme de tout compléter, mais dorénavant, promis, je remets l'adresse de mon blog.Dont acte! ^_^(vérifie!)
En fait je ne râlais pas sur toi, ni sans doute sur les blogueuses qui n'ont pas conscience du parcours de combattant parfois pour laisser un commentaire
Et je sais que parfois overblog bugue, pas facile là non plus pour les visiteurs.
Bon, c'est dimanche, temps maussade, je me lâche! ^_^
noté depuis un certain temps mais je ne suis jamais tombé dessus à la bibli, pas d'urgence mais j'ai bien noté que le roman était sympa
RépondreSupprimerNon, aucune urgence, mais un thriller différent des autres. Thriller si exagéré que l'essentiel est ailleurs dans le portrait d'une génération de new yorkais,leurs références et leurs difficultés.
SupprimerJe note ce titre, déjà croisé sur d'autres blogs. Merci du conseil.
RépondreSupprimerJe ne trouve pas l'option "message ci-dessous intégré" pour les commentaires dans mes paramètres de commentaires.
Dans ton tableau de bord, tu vas d'abord dans paramètres puis dans commentaires, puis là dans la troisième partie, tu coches "Message ci-dessous intégré" (et ni "page pleine" ni "fenêtre pop-up") Si tu fais ça, ça doit marcher! Bonne chance!
SupprimerJ'ai trouvé l'histoire plaisante mais le style un peu moins...
RépondreSupprimerC'est traduit alors je ne suis pas à même de vraiment bien juger du style mais c'est plein de références et de réflexions hors intrigue qui m'ont bien plu. Je n'ai pas vu ton billet dans mes recherches G... Tu en as écrit un?
Supprimerlecture prévue (bientôt)
RépondreSupprimerTu as raison. Je te souhaite de te régaler avec à ton tour.
SupprimerJusqu'ici la couverture avait tendance à me faire fuir mais ton enthousiasme semble contagieux :-)
RépondreSupprimerJe n'aime pas du tout cette couverture passe partout qui ne convient pas du tout à l'esprit de ce livre. Le roman vaut beaucoup mieux que ça!
SupprimerJ'attends Fathermucker désormais ! J'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots avec l'auteur (hélas mon anglais est trop nul.... ) il a mon âge et j'ai adoré ça façon décrire et l'idée de départ du livre !
RépondreSupprimerDans mon article (merci de m'avoir cité) j'ai mis une playlist très sympathique !
Bises et bon dimanche !
Tu as trouvé l'auteur très sympathique et tant mieux. Je vais signaler ta playlist dans le billet. Je crois qu'on entendra encore beaucoup parler de lui.
Supprimerenfin il a un an de plus que moi Greg Olear ;-)
RépondreSupprimerTu as raison. C'est très important! :)
SupprimerC'est vrai que je l'ai vu plusieurs fois sans vraiment m'attarder dessus. A voir donc...
RépondreSupprimerIl mérite d'être lu car il est plein de qualités.
SupprimerUn roman que j'avais bien aimé (même si je ne me souviens plus exactement de l'intrigue...)
RépondreSupprimerC'est probablement ce qui va aussi m'arriver dans quelque temps. N'empêche,c'était un bon moment de lecture.
SupprimerJ'avais bien aimé, mais comme je connaissais déjà des éléments de l'intrigue, j'ai été moins surprise que je n'aurais dû, à priori !
RépondreSupprimerC'est toujours dommage quand on en sait trop sur un livre finalement! Je finis par ne plus rien vouloir savoir.
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