Vénus Khoury-Ghata, d'origine libanaise, depuis 25 ans en France, a reçu le Prix Goncourt de la poésie 2011 pour l’ensemble de son œuvre.Ayant publié une vingtaine de romans et autant de recueils poétiques, elle a déjà reçu de nombreuses récompenses dont le Grand Prix de Poésie française de l’Académie française en 2009.
LE CAILLOU DANS LA MAIN
Le caillou dans la main exprime le chagrin
elle le jette par-dessus son épaule
en prend un autre
léger comme l’âme du défunt
lisse tel genou de fillette sur une balançoire
demain
la terre s’ouvrira pour le besoin d’une inhumation
le vide comblé par des cailloux pris au champ voisin
le deuil partagé aura l’allure d’une fête
Vénus Khoury-Ghata, Quelle est la nuit parmi les nuits, Mercure de France, 2004, page 56.
Poème trouvé sur le blog Terres de femmes d'Angèle Paoli.
Je n'avais pas entendu la nouvelle, c'est bien, enfin une femme dans le palmarès Goncourt !
RépondreSupprimerAifelle, oui, c'est une bonne nouvelle!
RépondreSupprimerJe ne la connaissais pas, je découvre donc cette dame dans ce billet.
RépondreSupprimerJ'ai maintenant très envie d'en savoir plus et de lire ses poèmes.
moi j'aime bien les cailloux, c'est choux !!! mdr ^^
RépondreSupprimerintéressante plume cette dame ...