4ème de couverture:
Le Dîner dresse le portrait de notre société en pleine crise morale.
Deux frères se donnent rendez-vous avec leurs épouses dans un restaurant branché d'Amsterdam.
Hors-d'oeuvre : le maître d'hôtel s'affaire.
Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche, des vacances en Dordogne.
Dessert : on évite soigneusement le véritable enjeu du dîner, les enfants.
Car leurs fils respectifs ont commis un acte d'une violence inouïe.
Un café, un digestif, l'addition.
Reste la question : jusqu'ou irions-nous pour préserver nos enfants ?
Pas étonnant que ce livre ait eu un énorme succès dès sa sortie. Il est tout simplement renversant! A prendre au pied de la lettre.
A la réflexion, il ferait une excellente pièce de théâtre, une comédie de mœurs, très sarcastique avec montée de la tension dramatique tout du long jusqu’à l’explosion finale.
Un seul lieu : un restaurant chic d’Amsterdam.
Un temps bien resserré : celui du repas avec ses six moments forts de l’apéritif courtois au moment débridé de l’addition.
Quatre personnages principaux: les quatre parents et un objet essentiel : le portable qui les relie à l’extérieur et à Michel, l’un des enfants.
Jusqu’à mi-parcours, quand arrive le plat principal, j’ai cru tout comprendre, je devinais presque la fin. Je faisais front avec Paul, le narrateur, le père de Michel. J’étais inquiète pour lui et le plaignais de la terrible décision qu’il allait devoir prendre au sujet de son fils unique.
Je partais à fond dans une direction, celle du cas de conscience d’un père et c’est dans une autre que l’auteur m’a conduite, à l’opposé, juste à l’opposé. Je suis tombée de Charybde en Scylla, du meurtre gratuit au mal absolu. Avoir été manipulée à ce point-là, je ne m’y attendais pas. J’ai été choquée, inquiétée, totalement bluffée.
Attention spoiler. Ne pas lire la suite si on ne l'a pas lu!
Le problème soulevé dans le roman : jusqu’où peut-on protéger ses propres enfants, en ne les dénonçant pas quand la loi l'oblige mais aussi comment se fait-il que tant de jeunes adolescents puissent en arriver à de telles extrémités et enfin et surtout, comment certains éducateurs et parents peuvent-ils encore préconiser le laxisme dans l'éducation des enfants après de si nombreux exemples des plus dramatiques qui sont régulièrement d'actualité?
L’auteur a déclaré s’être inspiré d’une histoire vraie qui s’est passée à Barcelone où deux adolescents filmaient leurs crimes pour les montrer sur le net
Ce livre devrait être bientôt adapté au théâtre en Hollande, en Allemagne et en Espagne. Un film est également envisagé .
Ont aimé ce livre: Clara, Ys, Dasola, Amanda, cuné, Manu, Sandrine, Alex, Hélène, Brize, Emeraude, Lucie, Liliba,
Le dîner de Herman Koch, roman, (Belfond, 2009/2011,330 pages) Traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin
Challenge de Kathel: Pays-Bas Challenge de Hérisson 08
Bonsoir Mango,
RépondreSupprimerTu me donnes vraiment envie d'en savoir plus sur ce dîner...
Un petit jeu t'attend chez moi, si et seulement si cela te fait plaisir d'y participer.
Bisous et très belle soirée
Un dîner dont on ne sort pas indemne, nous non plus.
RépondreSupprimerMe voilà absolument convaincue qu'il me faut lire ce roman! noté et stabiloté. J'aime qu'un auteur me balade!
RépondreSupprimerC'est un roman qui a l'air de frapper tout le monde, je le prendrai à la bibliothèque dès que j'aurai un moment.
RépondreSupprimerJ'ai moi aussi adoré !
RépondreSupprimerhttp://liliba.canalblog.com/archives/2011/11/16/22187802.html
mais tu en dis beaucoup pour ceux qui ne l'ont pas lu !!!
Kenza,Bien qu'ayant déjà fait ce tag,je le referais dès que possible puisque tes questions sont différentes des précédentes.
RépondreSupprimerAlex Mot-à-Mots,Un dîner qui pose bien des problèmes très actuels.
RépondreSupprimerchoupynette,l à tu seras baladée, je te promets! :)
RépondreSupprimerAifelle, c'est une lecture qui m'a laissée songeuse.
RépondreSupprimerliliba, Je vais mettre ton lien et j'ai mis un avertissement pour mise en garde avant le spoiler . Tu as bien fait de me prévenir!
RépondreSupprimerBon. Il faut que je trouve ce livre, je suis ferrée par toutes les blogueuses qui l'ont lu, personne ne donne un avis négatif. Je veux le lire. Je vais faire une crise d'enfant gâtée, bientôt !! (Non, je blague, je suis tout simplement lectrice acheteuse compulsive.) (Vendredi, c'est la soirée Coups de coeur chez Tirloy à Lille, tralala) N'empe^che, tu es sûre qu'il est de la Rentrée de septembre ? Il y a tellement longtemps que j'en lis, des billets sur ce livre...
RépondreSupprimerQue d'éloges partout. Bon, il va falloir s'y mettre.
RépondreSupprimerEt sur ta remarque sur l'adaptation théâtrale, je trouve que le sujet rappelle très fort "Carnage" de Yasmina Reza.
Ton billet vient à nouveau confirmer que ce livre est devenu un incontournable ! Il me tarde de le trouver en librairie et de me faire mon avis !
RépondreSupprimerOui, il pose beaucoup de questions ce roman, on n'en sort pas indemne ! Les adultes aussi font peur je trouve. Ils ne sont pas totalement innocents dans cette histoire !
RépondreSupprimerAnne,C'est un livre qui secoue! Je l'ai vu classé dans les livres de la rentrée en France pour sa traduction très récente.
RépondreSupprimerVoyelle et Consonne, je ne connais pas "Carnage" mais c'est un récit qui se prête bien à une adaptation plus théâtrale que cinématographique, d'ailleurs, je trouve.
RépondreSupprimerCynthia, il m'a fait grincer des dents tellement cette histoire est consternante mais hélas bien typique de la vie actuelle.
RépondreSupprimerManu, pour moi, ce sont manifestement les parents les plus grands coupables, sauf justement celui que j'accusais au départ. Seul le politicien finalement se montre digne de la situation.
RépondreSupprimerLa couverture (que je trouve très moche) ne m'aurait pas tentée normalement mais, avec ton avis et tous les autres, impossible de ne pas avoir envie de le lire.
RépondreSupprimerMarguerite, si tu en as l'occasion, ne le laisse surtout pas passer.
RépondreSupprimerje suis en train de le lire, sur les conseils de manu - je n'en suis qu'aux "entrées", mais j'aime le ton ironique du narrateur
RépondreSupprimerniki, J'ai hâte de lire ton billet.
RépondreSupprimerBon, il est toujours emprunté à la bibli, mais je l'aurai! (j'ai refusé qu'il soit en LV, je serai patiente)
RépondreSupprimerUne claque !!! A lire !
RépondreSupprimerCe roman a l'air de faire l'unanimité. Je suis très tenté de le lire. Le sujet semble en plus passionnant.
RépondreSupprimerkeisha, tu finiras bien par le trouver et alors tu le liras d'une traite.
RépondreSupprimerClara,un livre qui surprend!
RépondreSupprimerdimitri, un nouveau roman réussi.
RépondreSupprimerJe n'avais pas fait attention au fait que ce livre était de la rentrée littéraire. En tous cas, il me tente bien, je note et reconnaitrais très vite sa couv dans les rayons.
RépondreSupprimerNe le rate pas surtout; Il en vaut la peine!
SupprimerComment est-il possible qu'il reste des blogueurs qui n'aient pas lu ce livre...
RépondreSupprimerTout le monde va finir par l'avoir lu, tu verras. C'est un livre qui se lit tout seul! :)
SupprimerMoi j'ai aimé puis détesté ce livre et comme tu as un avis positif je mets un lien vers ton blog
RépondreSupprimerLuocine