Dès les premières pages, Francy, une jeune femme de 35 ans devient maman d’une petite Belle. Elle a déjà un fils, Adrian. Elle vit à Stockholm où elle est entourée d’amis très dévoués dont la Petite Marie qui la protège.
A la page 213, soit au milieu du récit, sa situation familiale change du tout au tout à la suite de la trahison de son mari avec Natacha, la nounou adorée de son fils.
«Ton père est à la rue, pensa Francy. Notre maison n’est plus la sienne. Natacha erre dans son pays natal; ses affaires seront jetées dans une décharge, et tu n’entendras plus jamais parler d’elle.»
Naturellement, elle stresse, maigrit, souffre de brûlures d’estomac et a de terribles crises d’angoisse, alors comme beaucoup dans ce cas elle se réfugie chez ses parents.
«Maman, console-moi, tiens-moi la main et dis-moi que tout va s’arranger. Laisse-moi poser la tête sur tes genoux et chante-moi quelque chose. … Où dois-je me diriger à présent, maman? A qui faire confiance?»
Tableau de famille idyllique!
Histoire des plus banales aussi désormais!
Seulement voilà, Francy n’est pas une faible femme. C’est le chef de la mafia de Stockholm et sa famille a gagné son argent et acquis son pouvoir avec «l’argent de la came, les armes, les filles» …
Tous ceux qui l’entourent sont des assassins en puissance, des drogués, des pervers, des fous furieux, des mafieux. La Petite Marie est "une ex-prostituée, toxico en mal de maternité", tueuse à ses heures. Les cadavres s’amoncellent derrière Francy. Quelqu’un veut prendre sa place. Elle sait qu’un traître fait partie de son entourage. Elle en arrive à douter de tout le monde et surtout de sa propre famille, même de son fils.
Elle vit alors son propre chemin de croix, découvre les pires vérités comme il se doit, se crée son propre évangile, monte au Golgotha dans un mélange extravagant des meilleurs sentiments et des pires malversations et tortures. Cruauté, avidité, remords se succèdent toujours plus forts, dans une spirale infernale, entre enfer et paradis, jusqu’à l’ascension ultime vers une purification, et pourquoi pas, une sanctification improbable mais toujours possible.
Tout ça est peut-être bien joliment ficelé mais je n’y ai pas cru une seule seconde à cette histoire de ménagère-mégère-mafieuse avérée de la pire espèce! Heureusement car toute cette histoire m'a semblé parfaitement désolante. L’Évangile selon Francy – Amanda Lind, Roman, (First Éditions, 2011, 431 pages) Traduit du suédois par Carine Bruy. Participation au challenge de Kathel pour la Suède, à celui de Hérisson, celui des Agents littéraires, celui de Cynthia
Ouf, pas de tentation chez toi aujourd'hui ..
RépondreSupprimerAifelle, Les vrais amateurs de romans policiers ou thrillers seront forcément déçus!
RépondreSupprimerpas convaincue du tout, effectivement!
RépondreSupprimerJe crois que je vais passer mon chemin..
RépondreSupprimeryoshi73, cette multicriminelle chef d'un réseau mafieux qui passe son temps à se plaindre de sa famille et à rechercher de l'affection, non merci!
RépondreSupprimerMartine, certains y ont vu de l'humour, moi j'ai encore les descriptions détaillées des tortures sur l'estomac!
RépondreSupprimerBon, voilà au moins un livre que je n'ai pas envie de lire !
RépondreSupprimerKathel, je doute en effet qu'il puisse te plaire!
RépondreSupprimerOriginal comme histoire... Mais ça me dis rien non plus...
RépondreSupprimerJe ne suis pas donc pas tenté, je passe aussi mon chemin.
RépondreSupprimerArf, je l'ai moi aussi reçu des éditions First ! Me voilà prévenue pour cette lecture prévue le mois prochain...
RépondreSupprimerJ' ai rattrapé mon retard, merci pour Transtromer et une belle pensée pour ton bibliothécaire à qui nous devons un peu des joies que tu nous donnes en nous instruisant! Je suis attirée par les auteurs scandinaves mais là, je vais m' abstenir!
RépondreSupprimerQuel mauvais scénario !
RépondreSupprimerJe crois que je n'ai pas de regret d'avoir raté le RDV de cette LC. Sincèrement, j em'excuse. Mais là, les 700 pages du Freedom m'effraient un peu et les journées passent trop vite!
RépondreSupprimerMarine Rose, une tueuse de cette ampleur pleine de sensibilité et de grands sentiments? Non merci!
RépondreSupprimerdimitri, je te comprends.
RépondreSupprimerCynthia, qu'en penseras-tu à ton tour?
RépondreSupprimerorfeenix, tu as raison: ici on est loin de ce qui me plaît chez les auteurs scandinaves.
RépondreSupprimerManu, Je n'y ai pas cru à ce personnage!
RépondreSupprimerClara,Je suis sûre que Freedom sera une bien meilleure lecture, plus conséquente et plus crédible!
RépondreSupprimerça a l'air très étrange... je ne suis pas du tout tentée surtout vu ton avis!
RépondreSupprimerEdelwe, livre très décevant pour moi.
RépondreSupprimerIl est dans ma PAL... tu ne m'aides pas à l'en sortir :-)
RépondreSupprimerBon et bien on passe ! On va préférait dans l'esprit mafia la qualité garantie avec Vendetta d'Ellory !
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