Dans ses pas
chacun ses larmes
Au large des yeux
Chacun sa main
Dans l’aumône
Dans les trois-mâts
Chacun ses rêves
Son mal de poudrerie
Dans ses désirs
Son mal de nébuleuse
Dans ses pensées
Au repas
Chacun sa dent
Chacun son cou
Dans l’amour
Chacun, chacun
Chacun ses os
au cimetière
Tout un chacun, Gaston Miron, poète canadien (L’homme rapaillé, les poèmes, (Gallimard. Collection Poésie. 1970/1999)
Peintures de Marie Christine Gayffier, vues dans l'émission "Thé ou café".
J'adore retrouver ce poète chez toi, je n'ai pas de recueil de ses poèmes alors je viens piocher
RépondreSupprimerun brin individualiste aujourd'hui Monsieur Miron mais avec grand talent
Il y a souvent des artistes de talent à Thé ou Café. Le poème est charmant et m'a fait sourire.
RépondreSupprimerJoli poème qui exprime bien l'individualisme ambiant!
RépondreSupprimerpetit voyage dans ta semaine
RépondreSupprimertu as l'art de nous dénicher
l'humour juif est génial
merci de ce poéte canadien
à bientôt
Dominique, je viens de découvrir son livre, alors je grappille ce que je considère comme le meilleur dans un premier temps. Il me faudra le relire d'ailleurs car certains poèmes me demeurent très hermétiques!
RépondreSupprimerAifelle, j'aime bien cette émission qui prend le temps de laisser se découvrir la personne invitée de façon plus ludique et moins superficielle que d'habitude.
RépondreSupprimerElisabeth, Constat purement Réaliste à la fin cependant! :) Mieux vaut en sourire!
RépondreSupprimerFRANKIE PAIN, tiens, c'est vrai, ma semaine a été plutôt internationale ce qui n'est pas pour me déplaire!
RépondreSupprimer"Chacun son cou Dans l’amour", c'est pas beau, ça? J'aime beaucoup ce petit poème!
RépondreSupprimerJe te souhaite un très bon dimanche Mango
Il est très beau ce poème, et je suis content de découvrir ce poète que je ne connaissais pas.
RépondreSupprimerDécidément, ce gaston Miron écrit de magnifiques poèmes ! Je ne connaissais que la marche à l'amour mais celui-ci me plaît énormément. Je vais essayer de trouver le recueil...
RépondreSupprimerKenza, Bon dimanche aussi, Kenza!
RépondreSupprimerdimitri, C'est un des grands poètes canadiens de ces dernières années.
RépondreSupprimermaggie, Il était exposé comme une nouveauté dans ma bibliothèque.
RépondreSupprimerJ'allais presque dire: -chacun pour soi
RépondreSupprimer-et dieu pour tous!
pour rester sur le ton du poète!
C'est bien vrai ça... !
RépondreSupprimerTrès touchant, j'aime beaucoup
RépondreSupprimerNon seulement le petit poème est touchant mais les peintures que tu as mises sont superbes!!!
RépondreSupprimerMerci pour cette belle découverte
L'Homme rapaillé est, depuis que je l'ai découvert, un de mes livres de chevet. J'y retourne sans cesse. Il me retourne sans cesse. Merci de le mettre en avant !
RépondreSupprimerJ'aime Miron.
RépondreSupprimerVoilà, c'est tout!
Juste un tout petit détail, mais dans le texte original, c'est "dans le trois-mâts" (et non pas au pluriel)
RépondreSupprimerTrès beau poème!