Laurent Martinet s'amuse dans l’Express du 27/05/2011. Il reprend à son compte le Test de la Page 99 de l’éditeur Ford Madox Ford pour lequel il suffit d'ouvrir un livre à cette page pour savoir ce qu'il vaut et il l’applique au dernier roman de Philippe Djian : Vengeances dont il dénonce la banalité et fustige les perles puis il compare cette page jugée ennuyeuse avec le rythme et le bon démarrage choc de l’incipit pour conclure à la pertinence de cette méthode et pour stopper net sa lecture.
Cette page 99 sonne faux. La vie étant si brève et les livres si nombreux, nous n'irons pas plus loin dans la lecture du dernier Djian.
C’est expéditif mais tentant et amusant. A ce régime, les livres seront vite lus! Qu'en pensez-vous?
(Sur le site du Test signalé plus haut, on trouve quelques réponses aux questions que l'on peut se poser:
Why Page 99, Not Page 1? Because it's arbitrary. It's rarely as worked on as the elements we usually judge a book by. Like the synopsis, the first few pages, or (you know it's true) the cover.
Why Not More Than 1 Page? Because it's supposed to be a snapshot. A snippet. You've got 1 page to capture a reader. Failed miserably? We all have! Revise your manuscript and try again.)
(Sur le site du Test signalé plus haut, on trouve quelques réponses aux questions que l'on peut se poser:
Why Page 99, Not Page 1? Because it's arbitrary. It's rarely as worked on as the elements we usually judge a book by. Like the synopsis, the first few pages, or (you know it's true) the cover.
Why Not More Than 1 Page? Because it's supposed to be a snapshot. A snippet. You've got 1 page to capture a reader. Failed miserably? We all have! Revise your manuscript and try again.)
wahou, c'est un peu radical, mais il faut tester ! je t'en dirais plus quand j'aurai tenté le truc, juste par curiosité ! mais au fait pourquoi la page 99 ???
RépondreSupprimerComme dit George c'est un peu radical, mais il est vrai que cela peut parfois éviter des déconvenues. j'ai souvenance (!!) d'un policier (Le déjeuner du coroner, je crois) qui partait très bien avec deux premiers chapitres savoureux et qui se révéla d'une banalité et d'un ennui affligeants...
RépondreSupprimerdéjà testé, c'est nul !
RépondreSupprimerremarque, on peut en faire un jeu...
en ne citant que les premières lignes de cette fichue page 99... et aux amis d'essayer de découvrir le titre du bouquin...
me demande si je ne vais pas tester ça... façon de vider un peu ma bibliothèque,
bises
Un peu dommage si tu tombes sur un moment clé ou un climax...
RépondreSupprimerJe me suis amusée à le faire (bon, déjà il faut qu'il y ait 99 pages), il faut quand même un autre critère supplémentaire!
RépondreSupprimerEffectivement la démarche est assez expéditive mais après tout pourquoi pas?! Je trouve le concept assez sympa ! Il faudra que je tente un de ces jours.
RépondreSupprimerJe trouve ça amusant! J'ai essayé pour voir avec quelques livres qui se trouvaient près de moi. Ou je suis tombée sur des auteurs qui connaissent le truc de la page 99 ^^ ou bien le hasard fait bien les choses, parce que les pages que j'ai lu me donnaient envie de poursuivre!
RépondreSupprimerÇa peut être un critère (parmis d'autres) pour choisir un livre quand on hésite! On se fit bien parfois à d'autres critères futiles donc... pourquoi pas la page 99?
Effectivement, lire les premières lignes peut s'avérer décevant, si elles sont plus travaillées que la suite... donc pourquoi pas la page 99 ? Oui, ma foi, pour avoir fait le test sur quelques livres (lus) que j'ai sous la main, mes impressions sur cette page semblent assez bien refléter mon avis général sur le bouquin !
RépondreSupprimerMais est-ce aussi valable pour les éditions poches ?
RépondreSupprimerEt si l'auteur avait fait une page 99 du tonnerre, avec rebondissements, sentiments, scène sexuelle et mort prématurée (oui, tout ça sur une page), mais que l'éditeur s'était planté dans la pagination en rajoutant une page blanche au début du bouquin ?
Je n'ai jamais testé mais c'est rare qu'un extrait sorti d'un contexte me donne envie, donc je préfère ne pas essayer.
RépondreSupprimerBonjour Mango,
RépondreSupprimerJe viens de lire ton article, par l'intermédiaire de Georges, car je viens de publier un article similaire ce matin ; je ne l'avais pas vu. Je vois que comme moi, tu as été interpellée et cela me rassure car cet article est vraiment édifiant !!
Anne(De poche en poche).
J'aurais trop peur de découvrir un élément trop vite en utilisant ce procédé, bizarre cette méthode.
RépondreSupprimerj'avais vu passer ça chez Mâzel il y a quelques mois. Jamais testé... pas convaincue... et tu confirmes ! ^^
RépondreSupprimerJe trouve ce test affligeant ... C'est comme sortir du contexte des éléments que l'auteur à construit dans les 99 premières pages, je trouve ça irrespectueux ...
RépondreSupprimerPar contre je suis adepte de laisser tomber un livre à n'importe qu'elles pages si celui ci ne me plait pas.
Là je me sens lectrice et libre !
« Le droit de ne pas finir un livre » : Daniel Pennac
George C'est amusant, sans plus mais bon c'est déjà ça!
RépondreSupprimerChoupynette, Eh oui, on a souvent ce genre de déconvenue avec les polars.
RépondreSupprimerC'est pourquoi j'ai pris l'habitude de les feuilleter avant de les acheter!
mazel, voilà, c'est ainsi que je le prends aussi: comme un jeu littéraire de plus et plus on est de fous, plus on s'amuse! :)
RépondreSupprimerJuliette,oui mais se rend-on compte que c'est un moment clé et ne l'oublie-t-on pas vite ensuite? Evidemment si on tombe sur la fameuse page (113,non?) de Suskan Island, c'est pas de chance!
RépondreSupprimerKeisha, ce n'est évidemment pas sérieux,c'est comme un jeu de hasard pour moi!
RépondreSupprimerMélopée,Je réagis exactement comme toi!
RépondreSupprimerAllie, si les auteurs s'adaptent à cette habitude,ça change tout, et si ça les rend plus exigeants avec eux-mêmes, tant mieux!
RépondreSupprimerKathel, Cette méthode m'amuse,je la trouve juste drôle
RépondreSupprimerEmma, tu as raison mais de toutes façons on sait bien que cette méthode tient du hasard et n'a rien de probant! Une page en vaut une autre!
RépondreSupprimerManu, j'ai pris l'habitude de feuilleter un livre avant de l'acheter et ça fonctionne assez bien. Je devine ainsi s'il me plaira ou pas!
RépondreSupprimerHello Anne,
RépondreSupprimeroui,je suis allée lire ton billet et nous sommes bien d'accord, ce n'est pas une méthode raisonnable, juste un jeu pour se faire une idée du livre. Parfois ça peut fonctionner! Ceci dit,ce genre d'idées loufoques me plaît toujours à condition de ne pas les prendre au sérieux,bien sûr!
Sandrine(SD49), évidemment, c'est le danger mais qui ne risque rien.... Je suis de mauvaise foi là!...Je sais!
RépondreSupprimerMo',ah oui, Mazel l'avait déjà testé? C'est impossible avec les BD: rares sont celles qui ont 99 pages! On pourrait se mettre d'accord pour essayer avec la page disons ...19 pourquoi pas? Chiche?
RépondreSupprimerDidi, oui mais quand tu achètes le livre mieux vaut s'en faire une petite idée auparavant. Quitter avant la fin un livre de la bibliothèque, passe encore mais quand tu viens de faire un effort pour l'acheter, je trouve ça rageant quand ça m'arrive et je m'en veux.
RépondreSupprimerA ce rythme, les livres risquent aussi d'être vite écrits. S'il suffit d'écrire une ou deux bonnes pages pour séduire un éventuel public....
RépondreSupprimerahh non, je ne pourrai pas ! Déjà que je ne lis jamais les résumés alors la page 99 c'est au dessus de mes forces
RépondreSupprimerGéraldine, oui, en effet,c'est étrange.
RépondreSupprimerKikine, non, ça ne te conviendrait pas du tout!
RépondreSupprimerÇa peut être très rigolo. Dans le même genre, j'avais entendu qu'un livre pouvait être résumé en un seul mot : celui par lequel il se termine.
RépondreSupprimerIluze, Ah,tiens pourquoi pas! j'aime toujours beaucoup ces petits jeux idiots. Je vais essayer désormais avec le dernier mot! Merci de l'indication!
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